Depuis le 22 de ce mois, des télévisions et radios ont vu leurs licences retirées par les autorités de la transition. Pour cause, que ces medias n’auraient pas respecté les cahiers de charge avec l’Etat. Il s’agit notamment de Djoma, Espace, Sweet FM et FIM FM.
Interrogé par notre rédaction sur cette décision courageuse du gouvernement du premier ministre Amadou Oury Bah, l’activiste Aly Badara Diakité soutien qu’en prenant cette décision de retrait des licences des medias, le président Mamadi a un agenda caché.
« On ne sait pas réellement, il veut commencer la dictature ou quoi, on ne connait pas. Mais ce qui reste clair, Mmadi n’a qu’à organiser les élections et partir, pour éviter le chao dans le pays. Sinon ça ne sert à rien, un militaire qui est venu faire la transition, s’il n’a pas d’autre intention, ça ne sert à rien de retirer les licences des medias, s’il n’a pas d’autre intention, sincèrement si c’est comme ça, nous ne sommes plus rassurés de lui maintenant, on pensait qu’il était un libérateur par rapport à son argument le jour de sa prise du pouvoir », s’indigne-t-il.
Concernant le glissement du chronogramme de la transition sur toutes les lèvres actuellement en Guinée, Aly Badara Diakité demande au General Mamadi Doumbouya, président de la transition de respecter son engagement vis-à-vis de la communauté nationale et internationale.
« Le président Mamadi Doumbouya avait dit qu’il n’ajoutera pas un jour sur le chronogramme de la transition, et si on nous parle du glissement aujourd’hui, ce n’est pas du tout normal, et si il doit y avoir un glissement, ça doit être discuté par tout le monde, ils ne doivent pas décider par la force parce qu’ils ont des armes, ça doit être discuté. Et le président Mamadi Doumbouya doit comprendre que ces les mêmes erreurs qui ont été commises par le capitaine Moussa Dadis Camara, et ce sont les conséquences qui sont en train d’être jugées aujourd’hui, il n’a qu’à se référer avec le procès-là. Et tout ce que je dois dire, Mamadi n’a qu’à organiser l’élection et partir, toutes les personnes qui sont autour de lui et qui sont en train de lui tromper, les mêmes personnes vont lui laisser un jour, en cas de problèmes, il n’a qu’à organiser les élections et partir, le peuple est en train de souffrir aujourd’hui sincèrement, nous n’avons jamais imaginez que son pouvoir allait être comme ça. Ce qui reste claire, trop, c’est trop », a laissé entendre l’activiste.
M. Lamine KABA
