Visiblement l’abandon du port du masque est désormais effectif partout dans les lieux publics de Conakry. Même dans les hôpitaux c’est le cas. L’exemple est évident à Ignace-Deen où un de nos reporters s’est rendu ce samedi. Ni les malades, ni leurs assistants, ni les visiteurs ne portent de masques. A cela s’ajoute le non-respect de la distanciation physique. Pire, toutes ces violations de mesures sanitaires se passent dans l’un des plus grands centres hospitaliers de la capitale guinéenne.
Notre constat est parti de la rentrée de l’hôpital Ignace-Deen au bâtiment des urgences chirurgicales. Comme tous les jours, ça bougeait ci et là. Sauf que personne ne portait de masque. Même état de fait dans le pavillon numéro deux (2) du service des urgences chirurgicales, où notre reporter a passé quelques minutes de constat. Les quatres patientes qui s’y trouvent depuis quelques jours avec chacune assistée de sa propre fille ou d’une proche, cohabitent dans une absence quasiment totale des dispositifs anti-coronavirus. Pas de port de masque, ni de kits de lavage de mains. La distanciation entre les lits de malades est la seule chose visiblement respectée dans ledit pavillon.
Aucun contrôle ne s’opère à la rentrée de la cour de l’hôpital. L’accès n’est conditionné non plus par le lavage de mains et le port du masque. En tout cas rien de tout ça n’a été constaté par notre reporter. Ignace-Deen est l’un de deux plus grands hôpitaux publics à Conakry. Avec le laisser-aller qui prévaut en son sein vis-à-vis des mesures de lutte contre le Coronavirus, il est autant un centre de soins que celui de risque de propagation de cette pandémie.
Oury Maci Bah pour Fatalainfos.com
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