Environ 11 écoliers de Milan, portant des banderoles anti-racistes, ont assisté au match à huis clos de l’Inter en Championnat d’Italie, le 19 janvier 2019, au stade San Siro
Environ 11 écoliers de Milan, portant des banderoles anti-racistes, ont assisté au match à huis clos de l’Inter en Championnat d’Italie, le 19 janvier 2019, au stade San Siro AFP.
L’Inter Milan, contraint de disputer deux matches à huis clos à San Siro à la suite des cris de singe adressés au Napolitain Kalidou Koulibaly le 26 décembre 2018, a invité 11.000 écoliers locaux sur ses gradins lors du nul 0-0 face Sassuolo, samedi, en Championnat d’Italie.
Avec l’opération ‘BUU’ pour « Brother Universally United » ou « Frères universellement unis », l’Inter « entendait transmettre un message fort ». « C’est une initiative qui démontre combien le club se préoccupe de certaines valeurs », a expliqué Giuseppe Marotta, le directeur général du club.
Sur le terrain, les joueurs de Luciano Spalletti n’ont jamais su prendre la mesure de leurs adversaires, qui les ont longtemps mis en difficulté en première période. Et ils n’ont décroché le point du nul que grâce à un super sauvetage de leur gardien Samir Handanovic.
« On pouvait entendre les enfants crier. Ils exprimaient leur satisfaction et profitaient de toutes les situations. Ils n’étaient pas tous des supporters de l’Inter. Ce sont des gosses qui aiment aussi le jeu des autres équipes et ils étaient ravis d’être là », a relevé Spalletti.
La Ligue italienne de football a infligé à l’Inter deux matches à huis clos, à San Siro, à la suite de cris racistes ayant visé le défenseur sénégalais Kalidou Koulibaly, et d’autres « chants insultants », le 26 décembre 2018.
france24