La nomination de Jean Paul Cedy à la tête de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation en Guinée a été accueillie avec espoir, mais malheureusement, ses premières heures de gestion sont marquées par des déceptions et des dysfonctionnements flagrants.
Malgré les attentes initiales, Cedy a rapidement montré son manque de compréhension du système éducatif guinéen et son incapacité à rassembler les acteurs clés pour travailler ensemble vers des objectifs communs. Au lieu de construire des ponts, il a érigé des barrières, créant un climat de méfiance et de division.
Son refus de collaborer avec l’équipe en place et sa préférence pour un cabinet parallèle ont sapé l’efficacité du ministère, laissant de nombreuses questions cruciales sans réponse. Les enseignants contractuels, les partenaires externes et les structures de base sont négligés, compromettant ainsi l’avenir de millions d’enfants guinéens.
Le président de la transition doit prendre conscience de l’urgence de la situation et agir rapidement pour remédier à ces échecs. L’avenir de la Guinée dépend de la qualité de son système éducatif, et il est temps de placer des leaders compétents et engagés à sa tête.
Ensemble, nous devons exiger des mesures immédiates pour restaurer la confiance dans l’éducation guinéenne et garantir que chaque enfant ait accès à une éducation de qualité. Les échecs de Jean Paul Cedy ne doivent pas définir l’avenir de notre nation.
Abdourahmane Diané, PCL