Depuis un certain moment, les manifestations politiques sont devenues une monnaie courante en Guinée. Surtout ce dernier temps avec le Front national pour la défense de la constitution, le FNDC, qui s’oppose catégoriquement au changement de la constitution guinéenne, comme veut le président Alpha Condé. Et souvent pendant ces manifestations de l’opposition ou du FNDC se terminent par des violences ou par fois on enregistre des cas de morts.
Une situation que condamne et déplore Madame Lamarana barry, (LAMZO) pour ses intimes, présidente de l’ONG l’union des grand amis pour le développement et la non violence en Afrique, UGAVA. Elle a cette annonce lors d’un entretien qu’elle nous a accordé ce jeudi, 16 janvier 2020 à Kaloum.
« Je condamne ferment ces genres de violence en Guinée, surtout dans la commune de Ratoma. Aujourd’hui même si on me demande j’allais dire a l’Etat guinéen de faire la justice pour les pauvres victimes , parce que si c’était l’enfant d’un cadre ou un opposant, on ne serait pas là aujourd’hui. Les forces de l’ordre rentrent dans les quartiers, ils frappent nos mamans, ils insultent nos papas, quand les parents sont entrain de pleurer, tu ne peux pas réagir face aux hommes en uniforme. Quand ils prennent encore les jeunes qui sont dans les quartiers, tu auras les larmes aux yeux. Le plus souvent, les bandits à grand chemin ne sont jamais attrapés. Ce sont les jeunes inoncents qui sont toujours victimes d’arrêstation avant de les conduire dans les escadrons et commissariats, déplore , Madame lamarana Barry.
La présidente de l’ONG UGAVA pense que ces violences que subissent les citoyens, ne sont pas la solution pour une sortie de crise, il faut dialoguer.
Ce ne pas la force , quand l’ennemie est fort, il faut lui tendre la main , les jeunes de l’axe leur combat ne date pas d’aujourd’hui ,c’est une guerre d’une décennie , en répliquant par la force, c’est un danger , il y’aura toujours des morts sans solution , vaut mieux aller au tour de la table et négocier avec les jeunes et demander encore ce qu’ils veulent. Imaginer un jeune qui ne travaille pas est haineux et frustré , le pauvre ne pense pas du bien , il ne pense qu’à faire du mal , et si aujourd’hui les jeunes leaders travaillent , ils vont penser aux autres, mais quand ils ne travaillent pas, ils ne voient que les autres qui travaillent , ils vont penser encore comment barricader pour avoir leurs pains », déclare-t-elle.
Elle pousuit son intervention: « je condamne toujours l’Etat, quand l’opposition dit qu’elle ne laisse pas et l’Etat réplique , mais c’est le danger pour le bas peuple. Même si il ya une crise de confiance, ils finiront toujours par dialoguer, parce que entre eux, ils savent ce que chacun veut, s’il y a des nominations, ils consultent la population pour nommer un cadre de l’opposition, c’est un faux débat, ils nous trahissent. Hier les personnes qui défendaient la constitution ce sont les mêmes personnes qui sont entrain de défendre la constitution d’aujourd’hui sans complexe. Il faut que l’opposition comprenne, ils ont fait la même chose, c’est une dette, cette dette, ils doivent la rembourser, si les opposants avaient pensé au temps de général lansana conté en disant NON au général, aujourd’hui je ne pense pas si papa Alpha va oser de dire referendum. Ils ont vendu la dignité de la Guinée uinée depuis », a laissé entendre la présidente de l’ONG UGAVA.
Pour finir, la patronne de l’ONG l’Union des grands amis pour le développement et la non violence en Afrique soutient que les problèmes auxquels sont confrontés, sont occasionnés par les intellectuels guinéens.
« L’ennemi de la Guinée, ce sont les cadres guinéens, personne ne pense au développement, personne ne pense à l’avenir de cette jeunesse, chacun d’eux défend son intérêt égoïste », conclut-elle.
Mohamed KABA
655 32 69 66