La Direction Générale des Élections se prononce enfin sur le débat nourrit autour de l’âge requis pour être candidat. Alors que la nouvelle constitution fixe à 40 ans l’âge minimum, le code électoral le prévoit dans ses dispositions à 44 ans.
Cette disparité entre deux textes fondamentaux surtout s’agissant de la course à la magistrature suprême du pays, a amené certains acteurs pas forcément politiques à douter de la crédibilité du processus.
Interpelée sur cette question, Djenabou Touré, première responsable de l’organe en charge des Élections a levé l’équivoque : « L’âge mentionné dans la Constitution sera celui que la Cour suprême appliquera », a-t-elle réagi devant les acteurs sociopolitiques et autres partenaires à l’occasion de la présentation du chronogramme opérationnel de la présidentielle du 28 décembre prochain.

Elle poursuit : « Je pense que l’inquiétude ne devrait même pas se poser. Nous avons une Constitution qui prime sur une loi organique, y compris le Code électoral. Cela peut être dû à une erreur de frappe lors du travail de rédaction, mais pour ma part, ayant participé à la commission des lois lors des travaux inter-commissions, je peux vous réaffirmer que ce n’est pas ce qui était initialement prévu. Aujourd’hui, dans la version officielle du document, sachez que l’âge indiqué dans la Constitution est celui que la Cour suprême appliquera », a rassuré la Directrice Générale des Élections.
D. Siba 660978150.

