Après la visite du président de l’Assemblée nationale sur le site devant abriter le siège de l’institution, la réaction ne s’est pas fait attendre chez les victimes du déguerpissement de Kaporo rail et de Kipé2. Lors d’une conférence de presse animée ce samedi 13 juin par le collectif des déguerpis, à Conakry, les victimes ont accusé l’Etat guinéen de vouloir effacer toutes les traces de cette opération, alors que la Cour de justice de la CEDEAO doit effectuer un transport judiciaire sur les lieux.
« On est en train d’effacer toutes les preuves pour empêcher la mission de transport judiciaire qui doit venir d’Abuja de faire son travail. Ils ont eu la chance que Coronavirus sévit. Aujourd’hui, c’est ce qui paralyse le système judiciaire à Abuja. Aujourd’hui, tout le monde est confiné. Ils ont détruit tout ce qui est signe et qui peut confirmer les dégâts qu’ils ont pu faire » a dit El Hadj Alpha Oumar Diallo, président du collectif.
Le collectif promet de se battre jusqu’au rétablissement des victimes dans leur droit.
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