C’est une interrogation qui semble être très difficile à répondre, mais facile si on sait bien lire entre les lignes concernant la gestions des équipes nationales de football et d’autres disciplines sportives du pays. Ce Syli National Senior est depuis et pour toujours, un joyau du ministère des sports à travers sa direction des affaires administratives et financières (DAAF) concernant le traitement des dossiers, des primes, des billets d’avion, l’ordre de mission, l’hébergement etc. Alors qu’il laisse les équipes nationales inférieures (filles et garçons) et d’autres disciplines sportives qui ramènent des médailles à la Guinée, pour compte.
D’abord, les équipes nationales inférieures s’entraînent le plus souvent dans les conditions difficiles et pitoyable. Leurs ordres de missions sortent le plus souvent à trois ou deux du voyage, parfois elles voyages sans ordre de mission. Chose qui n’arrive jamais à l’équipe nationale senior, avec zéro médaille et piètre prestation dans les compétitions.
Ces équipes inférieures qui honorent la Guinée dans les compétitions sont reléguées au second plan, puisque la dernière fois avant le voyage du Syli U17 disqualifié au Sénégal, le même avait déclaré ceci : « qu’il nya pas de fond alloué aux catégories inférieures… ». Cela, prouve qu’il opte pour le business et non l’intérêt de la Guinée.
Aujourd’hui ça fait des années pour d’autres disciplines sportives et équipes nationales inférieures de football avec des médailles, sans percevoir un franc de leurs primes, y compris les équipes nationales scolaires U15 (filles et garçons) qui restent depuis huit mois attendent ses primes impayées, malgré les médailles et l’argent généré pour le développement du football guinéen.
Pourtant, le Syli national Senior masculine qui ne ramène ni de médaille et trophée, reçoit ses primes à temps, et l’équipe voyage avec le patron de DAAF. Alors que les équipes nationales inférieures, le plus souvent le ministère des sports à travers sa Daafture, désigne des chefs de mission ou DAAF sans expérience et zéro franc au vue, mais au fond il a montant sur lui.
Si, vous remarquez les DAAF qui accompagnent les équipes nationales inférieures, une fois sur les lieux de compétition, pendant que le staff cherche à mobiliser la troupe, eux cherches des arrangements avec les responsables des hôtels pour un document justificatif au nom des équipes, mais en vrai c’est entre eux.
C’est pourquoi plusieurs estiment qu’il s’agit d’une malédiction sur le Syli et non son talent, parce que ce qui font du bien sont laisser pour compte et qui ne font rien sont traités comme des héros. Il est temps que le gouvernement guinéen à travers la présidence de la République et la Primature étudient les démarches du ministère des sports pour qu’un jour le Syli National Senior brise la malédiction.
KD22.
