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Législatives du 16 février: « depuis le lancement de la campagne, on est très actif sur le terrain », déclare Abraham Bouré, président du parti RGUD

Depuis le 16 janvier, la campagne électorale pour les élections législatives du 16 février prochain ont débuté sur toute l’étendue du territoire guinéen. Une manière pour les différents candidats en lice de venter leurs projets de société aux militants et citoyens, afin que ceux-ci votent pour eux.

Pour le parti du Rassemblement Guinéen pour l’Unité et le Développement (RGUD), cette campagne se déroule très bien selon les normes dictées par la Commission Electorale Nationale Indépendante, la CENI. Cette annonce a été faite lors d’un entretien que le président dudit parti, Abraham Bouré, candidat sur la liste nationale a accordé à notre rédaction.

A l’instar des autres formations politiques en compétition pour les élections législatives du 16 février 2020, le parti RGUD fait une campagne de porte à porte pour s’adresser directement à ses militants et sympathisants, mais aussi au peuple de Guinée. Cette campagne se passe dans des bonnes conditions, selon son leader, Abraham Bouré.

« Depuis le lancement de la campagne, on est très actif. Et, notre stratégie est une stratégie de proximité, de porte à porte. On s’est dit que la fondation de la société, c’est la famille. Donc, nous disons que nous devons aller dans les familles, les présenter nos plans, nos stratégies, les écouter, mais aussi écouter les difficultés qu’ils traversent. Échanger avec ces populations, ces compatriotes pour connaitre les problèmes qu’ils possèdent. Savoir quelle est la solution ou les pistes qu’ils pensent être bonnes pour résoudre ces problèmes. Leur dire s’ils votent pour nous et qu’on soit à l’Assemblée Nationale, ces préoccupations-là, on va s’intéresser en elles en appelant les ministres qui vont passer devant les députés à l’hémicycle à les résoudre. Le niveau de notre préparation est très avancé, nous sommes partout jusqu’à N’Zékoré, malgré nous sommes dans une situation un peu difficile, mais nous utilisons l’intelligence artificielle, la radio, la télé, les réseaux sociaux et les sites internet. Tout le monde à le programme, on fait la campagne de porte à porte et il y a un engouement incroyable », a fait savoir le patron du parti GRUD.

Quant au respect de la date de ces élections, le président du parti Rassemblement Guinéen pour l’Unité et le Développement n’en doute pas. Selon lui, la date est bien tenable.

« Bien sûr la date est tenable. Il y a une CENI qui s’occupe de l’organisation des élections. Nous, nous sommes des partis politiques qui doivent participer aux élections, sensibiliser et moraliser les militants sur le civisme, le comportement et parler de nos programmes. Ça c’est notre priorité. Donc, nous, nous sommes dans cette lancée. Maintenant, la CENI qui organise les élections, si elle nous appelle, on est prêt de venir déposer nos candidatures. C’est eux qui ont décidé et ce n’et pas nous.S’ils disent qu’ils peuvent le faire, nous sommes dans ce processus. Nous continuons notre campagne comme je vous le disais. Nous sommes très en avance sur la campagne. Le 16 nous disons aux électeurs de partir voter parce que la CENI n’a rien dit de contraire », a rassuré Abraham Bouré.

Comme tout bon guinéen, le patron du parti RGUD déplore la violence qui prévaut actuellement dans le pays, avant de demander les protagonistes de privilégier le dialogue pour l’intérêt supérieur des Guinéens.

« Nous sommes un parti qui est pour le dialogue, la tolérance et l’acceptation de l’autre. Les politiciens doivent parler de leurs projets de société. Les militants doivent comprendre que la Guinée-là c’est pour nous tous. Les édifices qu’on casse ou qu’on brûle, c’est pour eux et non pour un parti politique ou le président de la République. On dépense beaucoup d’argent pour faire ces édifices. Si vous détruisez ça, mais vous allez attendre combien d’années, cinq ans, dix ans et voir même vingt ans pour reconstruise les mêmes édifices. Donc, il faut mettre la balle à terre, la violence n’arrange rien. On a vu ce qui s’est passé dans les pays limitrophes, en Sierra-leone, au Liberia et en Côte d’Ivoire.

Il y a eu plus de combien de morts, mais après tout ça, ils se sont dit pourquoi nous sommes allés dans ce violences. Ils se sont entre tués, ils se sont retrouvés sur la table pour échanger en disant il faut se donner la main pour développer notre pays », a-conseillé Abraham Bouré.

Mohamed KABA 655 32 69 66

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