En attendant la confirmation des résultats provisoires globaux par la cour constitutionnelle, des candidats à ce scrutin continuent de faire leur lecture sur la copie rendue par la CENI le samedi 24 octobre 2020 au palais du peuple. Classée au septième rang du scrutin, Dr. Makalé Traoré présidente du Parti d’Action Citoyenne et du Travail, compte saisir la cour constitutionnelle, pour se faire entendre concernant les résultats provisoires globaux issus des urnes.
‘’J’ai été candidate à l’élection qui s’est passé. Nous avons des remarques à cette élection et nous allons engager une procédure normale auprès de la cour constitutionnelle. Mais au delà de ce scrutin, je veux dire aux Guinéens que la Guinée avant tout. En tout cas pour moi, gagner ou pas, la Guinée passe avant Condé », a martelé l’ancienne directrice de campagne du président Alpha Condé.
Depuis l’auto-proclamation du candidat de l’UFDG au lendemain du scrutin présidentiel du 18 octobre dernier, la Guinée est plongée dans une violence sans précédente. Des violences politiques qui s’expliquent par endroit par des conflits interethniques. Une situation qui ne laisse pas indifférente Dame Traoré l’une des deux candidates sur les douze : ‘’J’apprends des violences partout, des affrontements à connotation ethniques qui me préoccupent. J’apprends que des gens ont brûlé des maisons et même qu’ils s’entre tuent. Cela ne doit pas arriver à notre pays. Je voulais dire au Guinéen que les élections vont passer et que les hommes également, mais il faut que notre nation survive à tout ça. Il faut que les gens se calment, j’ai le cœindignée », s’est-elle indignée.
Face à cette situation préoccupante, la présidente du PACT appelle ces pairs à se ressaisir : » Je demande à tous les candidats de lancer un message d’apaisement, car le pays est vraiment entrain de s’embraser. Je sais qu’il y’a beaucoup de frustrés mais il faut que chaque candidat comprenne que la Guinée passe avant tout, et que cette étape va passer même si elle est douloureuse. Qu’on ne brûle pas ce pays, que chacun calme son camp; et que les gagnants ou ceux qui s’estiment gagnants, gagnent humblement et que les perdants aussi perdent dignement ».
Agnès Demba.
