Pour exiger la libération de ses détenus et le retrait de la nouvelle constitution, Le Front National de la Défense de la Constitution (FNDC) compte manifester le 08 Juillet prochain. Le ministre de la sécurité et celui de l’administration du territoire ont écarté, en conférence de presse le mardi 30 juin dernier, toute équation allant dans le sens de l’organisation d’une quelconque manifestation en cette période de la crise sanitaire. Cette position affichée par ces deux ministres du gouvernement Kassory Fofana, laisse à croire que la manifestation programmée du FNDC pour le 08 juillet ne sera autorisée.
Les leaders politiques membres du FNDC, ne sont pas prêts à se soumettre à cette décision. « Nous ne pouvons pas continuer au sein du FNDC à accepter qu’on nous interdise l’exercice de nos libertés fondamentales » estime Etienne Soropogui», ancien commissaire à la CENI.
La situation sanitaire liée à la pandémie de covid-19 est la raison fondamentale évoquée par ces deux ministres. «En tant qu’organisateurs, nous prendrons des mesures pour que la manifestation ne soit pas une occasion de propagation de cette pandémie» ajoute Le président du mouvement “Nos Valeurs Communes”.
Désormais lors des prochaines manifestations, Etienne Soropogui ne veut plus voir les leaders politiques rester en marge. A ces collègues, il lance ce message. « Il faudrait que l’ensemble des leaders politiques membres du FNDC, prennent la responsabilité sur eux à l’occasion désormais des manifestations, de prendre la rue. S’ils doivent tuer, ils doivent tuer tout le monde. On ne peut pas accepter que ces gens-là nous interdisent d’exercer les droits les plus élémentaires» a t-il conclu.
La Redaction