Dans le souci de contribuer au développement de sa nouvelle commune Kagbelen, et particulièrement son quartier Tobolon 2, Aly Traoré, coordinateur du mouvement ‘Iwali Soukhou mon général et l’ancien chef dudit quartier Tôbôlôn, appellent à l’aide pour désenclaver leur localité, qui semble manquer de tout sur le plan des infrastructures. Il s’adresse particulièrement au Général Mamadi Doumbouya à qui il apporte tout son soutien pour la concrétisation des travaux déjà entamés pour le développement de la Guinée en général, et de la commune de Kagbelen en particulier.
Le quartier Tôbôlôn plus précisément Tôbôlôn 2, fait face à un manque criard d’infrastructures de base. Cette zone située dans la commune urbaine de Kagbelen, est confrontée à un manque de route, d’eau potable, d’écoles, de centres de santé etc. Une réalité qui interpelle Aly Traoré, ex-chef dudit quartier, qui continue à se battre comme un beau diable pour sortir sa zone de l’ornière. D’où son appel au président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya.
« Je veux dire au Général Mamadi Doumbouya de nous venir en aide pour développer Kagbelen particulièrement Tôbôlôn. Il n’y a pas de route à Tôbôlôn. Au temps de feu Général Lansana Conté, notre route a été financée mais après son décès, c’est resté sans suite. C’était pareil au temps du capitaine Moussa Dadis Camara. Donc si le Général Mamadi Doumbouya ne nous aide pas, ce n’est pas bon car on a besoin de route. Nous avons aussi besoin d’eau potable. Le seul forage qu’on a, ne peut pas servir toute la population. Seulement à Tôbôlôn 2, il y a 19 mille habitants et la population souffre énormément. Nous n’avons pas d’infrastructures scolaires aussi. Il n’y a que des écoles primaires, pas de collège.
Aujourd’hui, je défends toute la commune de Kagbelen en général. Parce que je veux que Kagbelen soit la meilleure commune de la République de Guinée », a-t-il lancé.
C’est le même message lancé par Fatoumata Soumaré, une habitante de la localité. A l’en croire, les femmes sont les plus touchées par ce manque de route à Tôbôlôn.
« Nous sommes là et nous sommes confrontés à des problèmes très sérieux. Notre toute première difficulté est liée au problème de route. Il y a aussi le problème d’écoles publiques et des hôpitaux. C’est pourquoi nous appelons le Général Mamadi Doumbouya à nous aider et aider nos autorités pour que nous ayons de la route. C’est un sérieux problème pour nous surtout les femmes. Même quand les femmes enceintes, avant de rejoindre les hôpitaux dignes de nom, c’est seulement Dieu qui pourra sauver la personne. Donc, le président doit nous venir en aide », a-t-elle sollicité.
« N’eut été mes maigres moyens en envoyant la machine pour désenclaver certaines parties, les gens d’ici transportaient tout sur leurs têtes. Donc en commun accord avec la population de Kagbelen, j’ai mis la main à la poche, je suis allé prendre une machine Bulldozer pour gratter un tronçon de trois kilomètres, c’est visible. Je l’ai fait deux à trois ici. Vous savez quand on veut aider le président, il ne faut pas se limiter à la Mamaya, il faut poser des actes concrets et laisser le bon Dieu te récompenser. Durant trois ans, tout ce qu’on a pu faire à travers notre mouvement, c’est avec mes propres moyens. J’ai gratté des kilomètres de routes, je suis allé à l’école primaire qui était complètement à l’abandon, j’ai refait la peinture et j’ai fait la clôture. J’ai rétabli les latrines. Y avait pas de marché à Tôbôlôn, les femmes payaient vingt mille francs guinéens chacune à chaque fois pour aller au grand marché de Kagbélén, mais on a arrêté tout ça, car on a trouvé un marché pour elles. Tout ça pour accompagner le président de la République, mais on a aussi besoin de son aide », dit-il.
Sans cette aide du président de la transition selon Aly Traoré, un individu à lui seul ne peut pas faire développer un quartier, à plus forte raison une commune toute entière.
M.L KABA.
