L’association des magistrats de Guinée a tenu son assemblée générale ce jeudi, 27 juillet 2023. A la sortie de cette rencontre, le président de (AMG), s’est exprimé sur la suspension des magistrats par le Ministre de la justice, Alphonse Charles Wright et le pardon que ce dernier a accordé à ces hommes de droit. Mohamed Diawara puisque c’est de lui qu’il s’agit s’est montré très évasif sur ces questions. Sans rentré dans les détails, président de l’association des magistrats de Guinée a invité tous les magistrats a se donner la main pour sauver la République.
Il a déclaré que sans la justice rien ne peut aller dans un État.
« On a parlé entre magistrats, on s’est dit les quatre vérités. Ce qui ont été suspendus on a examiné les cas. Dans un climat de convivialité on a estimé que sans le contour de dossier de chaque magistrat on ne peut apporter la réponse qui s’y est. On a également estimé que l’association des magistrats de Guinée seule ne peut pas évoluer à vase clos. Il en va de même que le Ministère de la justice il faut synergie d’action y compris le conseil supérieur de la magistrature. Nous sommes tous là, nous sommes des guinéens il faut qu’on se donne la main pour que les choses se passent a merveille. Il faut qu’on sauve la République parce que sans la justice rien ne peut aller. Il faut que chaque magistrat sache que sans la justice, sans le concours des magistrats on ne peut pas changer un État », a-t-il déclaré.
Abordant la question du pardon que le Ministre dit avoir accordé aux magistrats suspendus dont lui en personne, Mohamed Diawara a indiqué qu’il est humain, dans les jours avenir ils vont se pencher sur le sujet. Il par ailleurs rappelé des vertus qu’un magistrat doit avoir dans l’exercice de sa profession.
« Ce n’est pas une question de personne mais une question de valeur. Tout le monde me connaît dans ce pays, je suis très rigoureux avec les textes de lois. Moi je ne suis fixé pour objectif d’être magistrat et je le suis. En termes de profession de magistrat, il ne s’agit pas d’obtenir son brevet de magistrat, ni le concours d’accès à la profession. Mais le magistrat doit avoir une bonne dose de probité morale, une bonne dose de compétence et être loyal aux lois de la République, c’est cela la magistrature. Il faut être courageux également », indique le président de l’association des magistrats de Guinée.
F. Camara.
