Depuis l’avènement du CNRD au pouvoir, ils ont interdit toutes les manifestations sur la voie publique. Ce décision que certains qualifierait de controversé continue à être dénoncé par des acteurs sociopolitiques. Ces acteurs estiment que cette mesure est une violation grave des libertés individuelles et collectives en ce sens qu’elle empêche les citoyens de manifester leur désaccord, leur mécontentement par rapport à la conduite de la transition. Sur le plateau de la synergie des radios et télévisions privées de Guinée ce mardi 05 septembre, à l’occasion de l’an 2 du CNRD, le Ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation a apporté de nouveaux éléments justificatifs à cette décision.
Mory Condé a déclaré que si les manifestations s’organisaient comme dans le passé les travaux d’aménagement et de réalisation des voiries ne seraient pas effectives. Il a fait savoir que ces travaux auraient beaucoup de retard par le fait des manifestations de rue.
“Contrairement à ce qu’on fait croire a beaucoup de guinéen, nous n’avons pas interdit les manifestations systématiquement. Nous avons plutôt interdit les manifestations sur la voie publique et la raison elle est simple. L’image qu’affichait Conakry le 05 septembre 2021 et l’image qu’il a aujourd’hui je pense qu’il n’y a pas de commentaires. Toute fois si on avait permis comme ça se passait dans les années antérieures que chaque jeudi, chaque lundi la voie publique est occupée pour des fins de manifestations je pense que les entreprises qui ont la charge de conduire les travaux d’aménagement de bitumage de nos routes n’allaient pas pouvoir travailler. La preuve l’un des chantiers même si la plupart des citoyens estiment que le chantier de l’échangeur de Bambeto est en avance mais par rapport a d’autres chantiers que le CNRD a conduit ça est en retard du fait que chaque fois qu’on dit ville morte, chaque fois qu’on dit manifestation les ouvriers qui y travaillent sont empêché de pouvoir rallier. C’est pour cette raison nous avons demandé pris cette décision. Chaque samedi les partis politiques se retrouvent dans leur siège, on n’a pas interdit cela, sauf que ce qu’on nous avons interdit c’est la manifestation sur la voie publique”, a-t-il déclaré.
F. Camara.