En prélude à la sortie officielle de son single dédié à l’orchestre national Bembéya jazz, l’artiste guinéenne vivant aux États-Unis, Natu Camara était devant la presse ce vendredi, 29 novembre 2024, pour parler de cette chanson. Dans son intervention devant des hommes de médias forte mobilisés, l’ancienne leader du groupe Idéal Black Girl a expliqué pourquoi de cette chanson. Elle a dit avoir chanté ce morceau pour célébrer et rendre un vibrant hommage aux icônes de la musique guinéenne notamment l’orchestre national Bembéya Jazz de Guinée et Maître Barry, saxophoniste qui n’est plus dans ce monde ci-bas. C’est aussi une façon pour elle d’inciter les jeunes generations de la musique guinéenne à s’inspirer des personnes ont marqué notre culture.
Cela s’inscrit dans le cadre d’une volonté de promouvoir de la culture guinéenne à travers le monde.
« Nous avons organisé cette conférence de presse pour pouvoir célébrer notre culture guinéenne. Parce que j’ai j’ai décidé de faire une chanson pour honorer les Bembéya jazz de Guinée et aussi honorer maître Barry qui est décédé le saxophoniste ici en Guinée. Puisque ces légendes sont ici en Guinée je n’ai pas besoin d’attendre l’album pour faire la conférence de presse. Je ne voulais pas faire ça ensemble sinon je ne parlerai que de l’album. J’ai décidé de faire la conférence de presse le sinkomuna pour que ça soit complètement vu pour que le message passe bien. Et le message c’est quoi? C’est apprécier notre culture, cette culture, elle est belle. Moi je fais mes tournées autour du monde et à chaque fois que je veux me ressourcer parce que j’essaye de ne pas sortir de la culture guinéenne, je fais mon mieux, j’apprends toujours j’écoute nos anciennes musiques. J’écoute les chansons de Bembéya jazz, J’écoute les chansons de Mafila Kanté, de Mory Kanté, de tous nos artistes, de Kadé Diawara . Ces artistes là, moi je les écoute parce que c’est des personnes qui ont laissé des marques et je ne veux pas que ça disparaisse. C’est aussi une manière s’inspirer la génération, inspirer vous les jeunes qui grandissent maintenant. Il est important de suivre son chemin tout en prenant aussi le chemin que nos ancêtres ont laissé. C’est-à-dire nos ancêtres sont là ils ne doivent pas disparaître », souligne t-elle tout en soulignant que tout ajoutant que artiste peut suivre son propre chemin mais le plus important c’est de ne pas abandonner les valeurs ancestrales. Ainsi, l’artiste Natu Camara a invité la nouvelle génération de la musique à promouvoir la culture guinéenne en s’inspirant du passé.
« On n’est pas obligé de faire la même chose qu’eux mais au moins on peut prendre ce que eux, ils ont fait et ajouter notre talent là-dessus. Un artiste, c’est ton entourage qui t’inspire, c’est ton passé qui t’inspire, c’est ta douleur et ta joie qui t’inspire, c’est tout ce que tu vis qui t’inspire. C’est ça un artiste alors quand tu es inspiré comme ça, puisque tu connais déjà ta source, tu dirige l’inspiration vers la source. C’est ce qui fait que tu es obligé de prendre la culture guinéenne. La nouvelle génération c’est bien de faire le rythme des nigérians qui ont fait beaucoup de marketing pour que leur pays soit au-dessus et aussi les couper décaler tout ce que vous voulez faites-le mais il faut aussi inclure la musique guinéenne. Chacun doit faire ce qu’il veut, chacun doit faire ce qui lui plaît mais il faut valoriser la culture guinéenne. Si moi, je dois donner un message, c’est de dire en tant que jeune artiste n’aie pas peur. Il faut toujours savoir d’où tu viens, te préparer pour mieux comprendre où tu vas », a Natu Camara de l’ancien groupe Idéal Black Girl.
F. Camara 620794714