Ces derniers temps, les chiffres publiés par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire sur le cas de la pandémie de coronavirus, sont très inquiétants. A voir les statistiques du jeudi et samedi derniers, quinze(15) de cas de morts ont été notifiés en guise illustratif par la structure dirigée par Dr Sakoba Kéita.
Réagissant sur ces données dans un entretien accordé à notre rédaction, l’ancien président de la commission santé de la huitième législature estime que cette situation s’explique par le refus des populations d’observer les mesures barrières. « le port des masques, la distanciation sociale,… tout ça on a abandonné, il faut que nous revenions à cela. Sinon on est pas au bout de l’auberge. Parce que même si vous êtes vaccinés, vous n’êtes pas à l’abri de la contamination du variant. Sauf que vous vous ne périrez pas, mais vous pouvez contaminez d’autres qui font en périr. Donc c’est vraiment une situation catastrophique, c’est comme le serpent qui se mort la queue », a expliqué l’opposant, membre du bureau politique l’UFDG.
Pourtant, les récentes publications de l’ANSS ne font pas l’unanimité au sein de l’opinion publique. Si certains estiment que c’est pour dissuader les acteurs politiques qui voudraient reprendre les manifestations de rue, d’autres sont d’avis avec ces chiffres, qu’il partage. L’ancien président de la huitième législature estime que c’est une simple coïncidence. «avant le double scrutin et la dernière présidentielle, il n’y avait pas tant de mort mais il y avait la Covid-19. Maintenant que tout ça est derrière nous, ce n’est pas en cette période qu’on va parler de manipulation. (…) pour moi, il faut que tout le monde comprenne que la covid-19 avec son nouveau varient delta, est là. Donc ces données de l’ANSS, sachons que ce n’est pas politique, c’est dû au variant delta qui est entrain de tuer partout dans le monde entier. Moi personnellement, mon jeune frère est hospitalisé à N’Zérékoré pour cause de coronavirus. Effectivement, le nombre de mort se justifie surtout ce nouveau varient tue beaucoup la jeunesse, il faut que nous soyons conscients et laissons nos guéguerres de côté », a répondu l’ancien député.
Demba
