A travers un décret lu mercredi soir à la télévision nationale, le président de la République a nommé Aissata Daffé, ancienne députée de l’UFR, ministre de l’actions sociale et de l’enfance. Au lendemain de cette nomination, elle a accordé une interview à la rédaction de fatalainfos.com. L’entretien s’est déroulé à son domicile privé situé à Sangoyah, un quartier de la commune de Matoto.
« C’est un sentiment de réconfort que j’ai la primauté d’avoir la chance d’être nommée par le chef de l’Etat parmi bon nombre de guinéens. Je suis tellement heureuse. Les mots me manquent pour m’exprimer pour ce départ, et je remercie le bon Dieu, je remercie le chef de l’Etat, je remercie aussi le premier ministre, chef de gouvernement pour avoir eu confiance à ma modeste personne pour me nommer à ce poste très critique », a dit Hadja Aissata Daffé.
« Vous savez les affaires sociales et l’enfance, ce n’est pas n’importe quel département. Il faut marcher sur la pointe des pieds comme si on marchait sur les os pour pouvoir diriger ce département, je saurais être à la hauteur des attentes du peuple de Guinée », a-t-elle ajouté.
Pour répondre aux attentes, l’interlocutrice mise son espoir sur l’ensemble des travailleurs du département de l’action sociale et de l’enfance.
« Je dirais que je reste disposée et j’écouterai beaucoup. Je rentre là-bas comme un nouveau-né mais quand on regarde mon parcours professionnel, je suis technicienne de formation. Donc quand tu viens, il faut apprendre. Je serai à la disposition de mes collègues, je vais les écouter. Je viens apprendre auprès d’eux, c’est un donner et recevoir. Donc je serai à la disposition tout le monde. Je crois qu’au file des temps, on pourra faire beaucoup de choses », a-t-elle rassuré.
Mohamed KABA
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