« Détention arbitraire d’Alpha Condé. Rétablir la vérité », le livre de Ibrahima Kalil Konate qui crée polémique dans la cité. Il n’est pas interdit de vente mais la commercialisation est pour le moment suspendue à cause de polémique autour.
J’aimerais que les gens qui crient au scandale, tiennent compte de sa réponse le jour de la dédicace du livre, lorsque je lui ai posé une question concernant la partie qui fait trait au Premier Ministre Ibrahima Kassory Fofana. Voici ce qu’a été sa réponse devant tous ceux qui étaient venus assister à l’événement y compris des collaborateurs directs du PM.
Moi : ne pensez-vous pas que la partie indexant Le PM peut être considérée comme pour attiser le feu ?
K2 : « On dit chez nous que l’histoire est têtue. Si on la cache, on aurait trahi le peuple. Un écrivain décrit telle que les choses se sont passées; on ne ment pas… Je ne veux pas ouvrir de débat autour de ça. La preuve en est que, moi, je ne serai pas surpris dans deux ans si Cellou Dalein serait premier ministre d’Alpha Condé. Tout est possible en politique. Heureusement, les deux personnes évoquées sont ceux qui ont le destin de notre pays. C’est cela aussi l’histoire. Hier opposés, aujourd’hui ensemble. Je vous renvoie à la configuration actuelle du gouvernement de Kassory Fofana. Je ne dis pas le nom des gens, mais il me semble que d’autres étaient au-delà et nous lançaient des flèches, mais qui sont aujourd’hui les porte-voix du pouvoir d’Alpha Condé. C’est ça aussi la politique. Nous avons travaillé sur ce livre pendant trois ans. Donc, si vous ne voulez pas qu’on parle de notre passé historique, c’est trahir la mémoire collective. Il faut qu’on assume les choses ; ce n’est pas pour détruire quelqu’un, c’est pour retracer ce qui s’est passé hier ».
Il faut rappeler que le PM Kassory Fofana qui est un très grand ami au Ministre Ibrahima Kalil Konaté, avait déjà reçu le même livre des mains de l’auteur deux semaines avant la dédicace. Arrêtons de tergiverser sur du néant.
Polémique autour d’un livre de K²: « J’aimerais que les gens tiennent compte de sa réponse le jour de la dédicace » (Thérèse Segbaya)
