Lancinè Camara, un journaliste émérite de renommé international vivant a l’étranger veut jouer sa partition dans l’édification d’une Guinée nouvelle. Pour cela, il a animé une conférence débat ce mercredi, 03 novembre 2021 en vue de faire des propositions concrètes au CNRD afin que la transition soit une réussite. Dans sa communication, il a demandé au président Mamadi Doumbouya d’éviter de se mettre en mal avec la communauté internationale comme ce fut le cas dans certains pays frontaliers.
Pour lui, aucune transition ne peut réussir sans l’accompagnement des institutions internationales.
« C’est d’abord sensibilisé le président Mamadi Doumbouya pour lui dire que les pays frontaliers qui ont voulus faire une mauvaise transition ont été diabolisés par la communauté internationale, par les institutions internationales, par la CEDEAO. Et ce qui est arrivé à ces pays, je ne souhaite pas que cela arrive à mon pays. Vous savez tous, quand votre pays est diabolisé par les institutions internationales, il y aura plus d’investisseurs, bien naturellement il n’y a plus de possibilité de développer le pays, il y a le manque d’emploi. C’est ce qui fait que beaucoup de jeunes s’en vont. Et je veux avec la réussite de la transition que les guinéens s’épanouissent ici. La jeunesse guinéenne doit s’épanouir à Conakry, doit s’épanouir à Kankan, à Labé, à Pita, à N’Zérekoré. Nous voulons trouver avec les Ministres qui seront nommé des voies et moyens pour permettre de vous épanouir dans votre pays », a t-il déclaré.
Il ajoute que la réussite de la transition passe d’abord par la nomination des cadres compétents et incorruptibles qui viennent pour servir le pays et non se servir.
« Il faut d’abord des Ministres compétents, incorruptibles, travailleurs et disciplinés qui ne se servent pas mais qui servent le pays. C’est très important avec la transition nous allons mettre fin à la mauvaise gouvernance. Le mal guinéen c’est la mauvaise gouvernance, c’est la médiocrité et on ne choisit les hommes qu’il faut, quand il le faut où il le faut. Et nous sommes là pour proposer qu’enfin avec la transition cela devient possible. Un bon départ avec des hommes et des femmes de valeurs », a t-il ajouté.
Si le président de l’Union internationale des journalistes africains se montre très optimiste du déroulement de la transition, il ne donne pas non plus un chèque blanc aux nouvelles autorités.
« Je ne donne aucun chèque en blanc a Mamadi Doumbouya parce qu’on sait quand est-ce les militaires arrivent mais on ne sait jamais quand ils s’en vont. Donc je demande à le rencontrer parce que nous voulons l’aider a faire de la transition quelque chose de crédible, de fiable et d’efficace », mentionne Lancinè Camara.
Facinet Camara.
