Les hostilités pour la présidentielle de décembre semblent déjà être lancées. Ceux qui pensent que le président de la transition fera un coup KO s’il est candidat, sont dans la négation à en croire le président du Rassemblement pour la Renaissance et la Démocratie.
Lors d’un entretien, le président du RRD, membre d’une alliance dénommée Alliance des Forces pour la Démocratie et de Développement (AFDD), ce politique se plonge dans le passé de son parti pour parler de sa force.
« Le RRD a participé aux élections communales, aux élections présidentielles, aux élections législatives. Donc, nous nous sommes confiants, nous sommes sûrs de notre base électorale. Ce qui sous-entend que nous trouvons notre alliance comme l’alliance qui se prépare pour la victoire de son candidat. Et je crois que ce sont des cadres crédibles qui sont là, des leaders crédibles. Mais une élection, c’est avant, pendant et après les élections. Ce qui sous-entend que nous sommes en train de travailler il y a longtemps », a-t-il rappelé.
Plusieurs leaders politiques ont déjà annoncé leurs candidatures à la prochaine présidentielle. Lansana Kouyaté du PEDN, Dr Ousmane Kaba PADES, Sidya Touré l’UFR, entre autres. La manifestation de ces figures de la politique guinéenne n’affaiblit pas l’ancien député « il n’y a personne parmi ceux-là qui dépasse le RRD en matière de score ».
Le débat sur toutes les lèvres, c’est celui de la candidature ou non du Général Doumbouya. Peu importe la décision que l’homme du 5 septembre aura prise, Abdoulaye Kourouma estime que l’entourage du locataire du Palais Mohamed 5 fait déjà son ombre.
« Vous avez parlé de la candidature du général président. C’est vrai, c’est des anciens qui lui entourent. Tous ceux qui ont milité pour le RPC Arc-en-Ciel, aujourd’hui, sont en train de militer pour lui. Mais moi, je voudrais lui envoyer un message. Ceux-ci ont tenaient tellement de promesses au temps d’Alpha Condé qu’ils auront honte de se retourner pour aller tenir d’autres langages. Parce que rien n’a changé. Je voudrais vraiment qu’il essaye de voir avec quelle équipe, si, je dis bien si, il est candidat, avec quelle équipe il faut aller aux élections », a-t-il prévenu avant d’ajoute ceci : « c’est pour vous dire qu’une élection n’est jamais gagnée d’avance ».
De poursuivre « Si vous prenez l’exemple de quelques partis politiques agréés aujourd’hui, moi, j’allais militer pour le PADES. Il est le seul parmi nous qui a un doctorat d’État. Il est le seul parmi nous qui emploie au moins une centaine de personnes à travers son école qui a aidé la jeunesse », a-t-il salué.
Si le référendum du 21 septembre n’a souffert d’aucune concurrence, le leader du RRD affirme que tel ne sera pas le cas pour la présidentielle. Pour lui, c’est deux scrutins diamétralement opposés
« Vous savez, il ne faut pas confondre les élections référendaires et les élections électives. Le référendum, c’est l’État qui l’organise. Aucun parti politique n’a un représentant dans un bureau de vote. Mais pour les élections communales, présidentielles, législatives, les candidats ont leurs représentants dans chaque bureau de vote. Avec la technologie, les PV sont flashés tout de suite et c’est sur les réseaux sociaux », a conclu l’opposant.
D. Siba 660978150.