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Procès du 28 septembre : l’avocat de Toumba Diakité met en doute le fondement de la juridiction qui va juger le dossier

Tout récemment, le Ministre de la justice, garde des sceaux et des droits de l’homme a annoncé que le procès du massacre du 28 septembre sera ouvert le 26 septembre 2022 à Conakry. Mais avant la mise en la juridiction spéciale en charge de juger ce dossier, l’avocat de Toumba Diakité l’un des accusés a mis en doute la crédibilité de la Cour qui va être mise en place.

 

Maître Yomba Kourouma déclare que le tribunal de première instance de Dixinn est compétente a connaître ce dossier mais en lieu et place de ce tribunal, ils veulent mettre en place une juridiction sans aucun fondement juridique.

« La légitimité de cette juridiction qui va être créée sera remise en question parce qu’on ne voit pas en quoi le fondement juridique de cette institution. Vous avez 61 magistrats on pense que quand trois vont siéger aujourd’hui, demain trois autres vont venir, ça ce fait pas comme ça. Quand une formation change la procédure reprend a zéro. Les gens sont entrain de travailler comme si c’était… je sais pas c’est le droit de quelle génération je ne comprends pas », déclare Maître Yomba Kourouma dans l’émission « On refait le monde » de nos confrères de Djoma FM.

Cet avocat dénonce également les conditions de détention de son client. Il estime que les droits de Toumba Diakité sont foulés au sol depuis son arrestation jusqu’à nos jours.

« Dans l’affaire de Toumba, on a été victime de l’injustice, de l’arbitraire, de marginalisation, de la ségrégation de la discrimination, du rejet c’est l’incarnation même de l’irrespect des droits de l’homme dans notre pays dont se rendent auteur des traitements illégaux, inhumain. Le non renouvellement du mandat de dépôt de Toumba qui ote la possibilité à l’administration pénitentiaire de le garder font qu’il y a quelque chose qui ne va pas en ce qui concerne les droits de l’homme. Toutes les juridictions ont été saisie même la Cour suprême, aucun magistrat bien ayant constaté l’évidence n’a pas osé de tirer les conséquences de droit et ceux sont les mêmes magistrats qui prétendent de le juger, dire le droit demain et on nous demande de les croire. Déjà a en jugé ce nous, nous avons vécu des tracasseries, des humiliations, la discrimination, le refus de statuer, le dénie de justice qu’il y a eu, le fait même que les magistrats disent que Toumba n’était pas libérable ou que il s’agit d’une patate chaude », dénonce Maître Yomba qui a ajouté que s’il y a quelqu’un qui souhaite la tenue du procès du 28 septembre aujourd’hui c’est bien son client.

« S’il y a quelqu’un qui souhaite la tenue de le procès du 28 septembre c’est bien lui parce que sans verdict rendu par une juridiction nationale après un débat contradictoire, il ne peut recouvrer sa liberté parce que nous avons demandé les mises en liberté provisoire qui ont été refusées, pour se soigner ça été refusé, la détention arbitraire pour non renouvellement de son mandat de dépôt refusé. Nous étions obligé de s’adresser à la cour de justice de la CEDEAO qui avait trois jours avant l’expiration de l’injection faite a l’État guinéen de déposer ses conclusions au greffe de ladite juridiction il y a eu le 05 septembre », souligne t-il.

L’avocat de Toumba Diakité accuse également la communauté internationale de partie prise dans le dossier des massacres du 28 septembre.
« La communauté internationale a d’ailleurs été très partiale dans le traitement de ce dossier. D’abord le massacre de ce dossier par le pool des juges d’instruction est dû à ces gens-là. L’union européenne et autres qui faisaient tout le temps irruption dans les locaux du pool et donnait des ordres parce que c’est eux qui donateurs et ceux sont eux qui sont entrain de former, il ne forme qu’une partie au procès. On ne s’occupe que des victimes et les magistrats les autres c’est pas leur problème et la preuve est que la communauté internationale malgré les cris, les alertes de Toumba, ses complaintes le Haut commissariat des droits de l’homme et autres ONG de défense des droits de l’homme n’ont jamais évoqué le cas de cet homme. Donc leur présence, elles viennent en tant qu’adversaire de Toumba dans le procès », indique Maître Yomba Kourouma.

Pour qu’il y ait un procès équitable, cet avocat de Barreau de Guinée souhaite que son client bénéficie d’abord le traitement adéquat en vue de lui permettre de se défendre dans le procès.

Facinet Camara 620794714.

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