Dans une déclaration publiée le mardi 06 août 2024, le mouvement de soutien de Ousmane Gaoual Diallo, actuel porte-parole du gouvernement de CNRD a attaqué cette décision, indiquant qu’il est inadmissible de sanctionner les adhérents, responsables, voire cadres du Bureau Exécutif pour le simple fait d’avoir adhéré à un mouvement qui partage les mêmes valeurs, ou pour avoir exprimé librement leurs opinions.
C’est non seulement contradictoire aux textes de l’UFDG, mais c’est aussi une tentative de faire taire les voix dissidentes, lit-on sur la note du CERAG.
“Menacer de démission forcée tout militant et responsable de l’UFDG s’adhérant au CERAG n’est pas seulement un préjudice, c’est une absurdité. Cela montre aussi l’incapacité à accepter la diversité d’opinions et la diversité en général”, s’insurge le Mouvement pro Ousmane Gaoual Diallo.
Accuser le CERAG de déstabiliser l’UFDG et de dénigrer ses responsables avec la bénédiction du CNRD et du gouvernement n’est qu’une tentative de manipulation, ajoute la déclaration.
“Ces actes arbitraires montrent à quel point la direction de l’UFDG est fracturée, incapable d’unir le parti autour d’un congrès et influencée par la politique de chaos menée par Cellou Dalein Diallo, qui est absent de cette même direction depuis plus de deux ans. À ce stade, quelle crédibilité reste-t-il quand on se cache derrière un écran pour imposer des sanctions ? Il est temps d’arrêter l’intimidation. Vous ne faites que détruire ce qui reste du parti. C’est une mascarade et un véritable coup de grâce porté à l’ensemble de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée”.
KABA.