C’est n’est plus un secret pour personne. Depuis l’installation d’ Alpha Condé comme président de la quatrième République, des leaders politiques non des moindres ont changé de discours. C’est le cas de Sidya Touré président de L’Union des Forces Républicaine, l’un des membres fondateurs du FNDC(Front opposé à la réélection du candidat du Rpg-arc-ciel). D’ailleurs, depuis sa dernière déclaration dans laquelle le parti s’est manifesté favorable à un dialogue avec le pouvoir, plus rien ne semble mener l’UFR à une contestation. « y’a quelqu’un(Honorable Makanéra Kaké) qui a dit si Sydia veut un dialogue avec Alpha Condé, qu’il quitte le FNDC. Mais l’affaire de dialogue ce n’est pas une question D’Alpha, c’est une question de la Guinée », réplique le deuxième vice-président de l’UFR.
Dans la même lancée, le premier vice-président qui a présidé L’Assemblée générale, a demandé a ses pairs de l’opposition de respecter les institutions républicaines du pays.
Pour Bakary Goyo Zoumanigui, l’arrêt de cour constitutionnelle s’impose à eux. Mais que la lutte soit tournée vers une nouvelle constitution quand ils seront aux affaires. « la décision prise par la cour constitutionnelle est un fait acté pour nous. C’est pour dire que c’est un fait qui s’impose à nous et que nous acceptons, bien que ça s’impose à nous. Parce que nous n’avons pas d’autre manière pour contourner cela. (…) Le combat que l’UFR mène c’est pour que la Guinée ait une constitution digne de nom, qui soit acceptée par l’ensemble de la population. Maintenant si nous faisons dos à la question de la 3ème République avec sa constitution, quand nous serons au pouvoir vous verrez ce qu’on va faire », a t’il déclaré en entretien avec les médias.
Agnès Damba

