Après une première semaine largement occupée par les consultations nationales, le président du Comité national pour le rassemblement et le développement a reçu ce lundi 20 septembre les associations de la presse nationale, comme ce fut le cas des secteurs précédents. Colonel Mamady Doumbouya a promis d’accompagner et sécuriser les journalistes dans le respect de l’éthique et la déontologie de leur métier.
Selon le secrétaire général de la presse privée, le journaliste du privé rencontre souvent des difficultés dans la quête de l’information dont celles liées à sa sécurité. Sékou Jamal Pendessa dit avoir insisté sur cet aspect devant la junte : ’’il (le chef de la junte) se dit ouvert à toutes les propositions faites par la presse. Et qu’il garantir la sécurité de la presse pour que les travaillent correctement. Dans un mémo que je lui ai transmis, je lui ai demandé de la sécurité des journalistes pendant les évènements de trouble. Mais il a insisté sur le fait que personne ne porte atteinte à l’unité nationale. Donc parmi les points sur lesquelles il nous attend c’est le respect de la déontologie », a-t-il insisté.
Pour sa part, le président de l’URTELGUI salué la levée du couvre-feu imposé en vigueur de 22 à 05 heures en faveur des hommes de médias qui disposent des cartes professionnelles de presse : ‘’nous sommes une entité respectable qu’on doit respecter. Mais en amont nous avons l’obligation de faire respecter nos obligations et notre profession. C’est pourquoi aujourd’hui, la carte de presse a été valorisée par la junte au pouvoir. Parce que les journalistes avaient l’obligation de rendre l’antenne à 20 heures à cause des restrictions sanitaires, et d’autres même à 19 heures pour ceux qui quittent loin. Cette préoccupation a été portée devant le CNRD et aussi le président a donné suite. Donc pour tout journaliste détenteur de la carte professionnelle de presse 2021-2022, peut travailler jusqu’à l’heure voulue », s’est réjouit Aboubacar Camara.
Dans les mesures du respect de la déontologie du métier, le président de l’AGUIPEL a ajouté que désormais les journalistes pourraient même dénoncer en toute tranquillité les cas de corruption sans contrainte : ‘’les libertés seront garanties et les lois qui vont être prises vont aller dans le sens de renforcer ces libertés. Et preuve de bonne foi, le président du CNRD a dit que les journalistes peuvent dénoncer les cas de corruption, ce qui est une rupture par rapport à l’ancien régime. Parce que nous savions que les journalistes qui dénonçaient les cas de corruption étaient trimballer devant la justice‘’, a dit Amadou Tham Camara.
Demba