De nos jours dans la capitale Conakry, ils sont nombreux ces jeunes pendant ou après les études qui s’adonnent à cette activité de réparation des téléphones. Elle est aujourd’hui l’une des principales activités génératrices de revenu pour joindre les deux bouts dans les différents coins de la ville de Conakry.
Sékou Sylla, est l’un des techniciens qui pratique cette activité pour soulager ses frères et sœurs en difficulté avec leurs téléphones en panne. Il profite de l’occasion expliquer son aventure dans ce métier.
« j’ai commencé à réparer les téléphones lorsque je faisais le collège. A l’époque, je n’avais personne pour me soutenir dans les études. Donc pour ne pas aller voler, je suis allé me confier à un grand qui évoluait dans ce métier, et il a accepté que je sois son apprenti. Les jours où je n’ai pas cours, je passe toute la journée avec lui. C’est ainsi que j’ai embrassé ce métier. Il y’a deux ans j’ai fini mes études mais pas de travail, alors je continu d’exercer ce métier pour le moment », explique-t-il.
Pour certains citoyens de Conakry, grâce à ce métier il serait difficile de se procurer d’un nouveau téléphone sur le marché.
Gassimou Soumah affirme que : « les téléphones coûtent chers de nos jours, si à cause d’une panne il faut se trouver un nouveau téléphone, je penses que je n’aurais même pas un franc sur moi pour trouver à manger. Il faut dire que ces réparateurs nous aide beaucoup dans ce sens. Avec eux tu dépenses moins ».
Il n’y a pas du bon côté en parlant de ce métier, certains clients rencontrent des difficultés dû au comportement néfaste des réparateurs.
« peut-être que certains trouvent satisfaction mais moi j’ai été victime de perte de mon téléphone chez un réparateur. Le jour où je suis venue récupérer mon appareil il m’a dit qu’il a égaré et le second cas, c’est à dire chez un autre au lieu réparer mon téléphone il l’a totalement endommagé. Dans les deux situations j’étais la perdente et je ne pouvais rien faire, alors je me suis remis à la volonté de Dieu ».
Cette activité a permis aujourd’hui à plusieurs personnes d’être indépendantes. Temoigne Malick M’boup réparateur.
« je me suis marié grâce à ce métier et père d’un garçon. Il y’a 10 ans maintenant que je l’exerce et en plus je formes des jeunes. En tout cas je survie grâce a ça et remercie Dieu ».
Si l’accès à l’emploi est devenu un problème pour les jeunes, certains ne croisent pas les bras et arrivent à tirer leurs épingles du jeux.
M’mahawa Traoré pour Fatalainfos.com.
