Depuisl’apparition de la maladie Covid-19 en Guinée au mois de mars dernier, plusieurs mesures ont été prises par le gouvernement, afin de stopper la propagation de la pandémie, qui fait des ravages actuellement dans le monde. Parmi ces mesures, nous pouvons citer entre autres, il y a le lavage des mains, le port obligatoire des masques et la distanciation sociale, pour ne citer que celles-ci.
Mais ces mesures ont du mal à se faire respecter par les citoyens. Ce qui fait que la pandémie ne fait que se propager du jour au lendemain en Guinée. Selon Alhassane Barry, président par intérim du conseil communal des organisations de la société civile de Matoto, cet entêtement des citoyens contre les mesures barrières, s’explique par la non implication des différentes plateformes de la société civile guinéenne, qui sont en contact direct avec la population.
«Nous demandons à l’Etat d’associer la société civile, parce que le président de la république dans son dernier discours, il a juste fait des annonces, mais il n’est pas venu vers la société civile. Cependant, nous, a conseil communal des organisations de la société civile de Matoto, nous sommes maintenant sur un projet, le projet intitulé, la gestion des kits sanitaires dans les lieux publics et la sensibilisation sur les techniques de lavage des mains », dit-il.
Ce projet tarde à se matérialiser par manque de moyens, a en croire Alhassane Barry.
« C’est un projet qui se cherche, qui n’a pas encore de financement, à l’heure-là, nous évoluons par nos propres moyens, actuellement nous sommes en contact avec l’ANSS, qui prend assez de temps pour nous répondre. Donc nous demandons à l’ANSS à travers l’Etat, de faire face à la société civile, parce que nous, nous avons la solution au problème, car nous sommes en contact direct avec la population à la base », plaide le président par intérim de la société civile de Matoto.
Mohamed KABA
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