L’organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), a ouvert ce lundi, 21 octobre 2024, la 15ème rencontre annuelle des gestionnaires des systèmes nationaux d’information sanitaire dans l’espace CEDEAO sous le thème Ressources humaines en santé, profil production et rétention ». Cette rencontre qui regroupe les participants venus des pays membres de la CEDEAO va s’étendre jusqu’au 25 octobre prochain. C’est le Chef de cabinet du ministère de la santé et de l’hygiène publique qui a présidé cette rencontre en qualité du représentant du Ministre Dr Oumar Diouhé Bah.
Dans sa prise de parole, Sani Aly, Directeur de l’administration et de l’information sanitaire à l’organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) a fait savoir que la rencontre de cette année vise à faire un regard rétrospectif des 5 dernières années pour évaluer la situation des ressources humaines en terme de formation, de disponibilité, de distribution dans les pays et en terme d’utilisation de ces ressources ainsi que d’autres problématiques telles que la rétention.
<La question de données sanitaires est une question inscrite dans le mandat de l’OOAS qui doit mettre à la disposition de la région l’information sanitaire pour permettre de faire les politiques, les meilleures pour améliorer la santé des populations. Donc cette rencontre c’est une plateforme annuelle qui permet aux responsables de l’information sanitaire bien sûr avec les partenaires qui nous accompagnent d’évaluer le chemin parcouru par rapport à la question de la disponibilité, de la diffusion de l’utilisation des données sanitaires. Mais nous avons un thème spécifique cette année, c’est la question des ressources humaines en santé. Comme vous le savez quand vous venez dans un établissement sanitaire bien sûr c’est la résource humaine qui s’occupe de vous donc s’il n’y a pas de ressources humaines il n’y a pas de santé. Or, la question de ressources humaines est une question importante en terme de disponibilité par rapport aux besoins de la région, en terme de qualité par rapport à la provision des soins de santé, tout ce dont on a besoin pour aider le système de santé. Cette année le thème c’est de faire un regard rétrospectif des 5 dernières années pour évaluer la situation des ressources humaines en terme de formation en terme de disponibilité en terme de distribution dans les pays en terme d’utilisation de ces ressources et les autres problématiques telle que la rétention en terme de motivation aussi. Voici des questions sur lesquelles cette rencontre aura a se pencher>, souligne t-il
Pendant 5 jours, les participants travailleront sur les données des questions liées à la morbidité, la mortalité et les facteurs de risques.
<Pendant ces 5 jours nous allons travailler sur la disponibilité de ce que nous appelons données déroutées, toutes les données autour de ce qu’on appelle la morbidité, c’est-à-dire les gens qui sont malades, des questions de mortalité et les facteurs de risques. Chacun de nous a besoin de savoir quand je suis malade où est-ce je peux trouver des soins? Chacun de nous à besoin de savoir si je veux envoyer mon enfant des sciences médicales où est-ce je peux trouver des écoles qui peuvent me permettre de le faire? Donc l’information sanitaire c’est quelque chose dont à l’échelle personnelle individuelle au niveau du ménage nous en avons besoin. Au niveau des États nous en avons besoin pour faire les politiques sanitaires les meilleures pour permettre d’améliorer la santé de la population>, a indiqué le Directeur de l’administration et de l’information sanitaire à l’OOAS.
Présidant la cérémonie d’ouverture, Dr Pépé Bilvogui, Chef de cabinet du ministère de la santé et de l’hygiène publique a souligné que ces acteurs de santé se sont réunis pour partager les expériences pour qu’ils puissent mieux gérer les questions de données, de la production, de l’analyse et les prises de décisions. Il a ensuite ajouté que la rencontre de Conakry va aider à formuler les recommandations qui pourront orienter la prise de décisions des différents gouvernement de la CEDEAO.
<Cette rencontre va parler des questions de ressources humaines en santé et les questions de donner sanitaire. Aucune décision ne peut être prise ou ne peut être éclairée si ce n’est pas dans des bases de données probantes. Donc les pays de la sous-région se sont réunis ici pour partager les expériences pour que nous puissions mieux gérer les questions de données, de la production jusqu’au niveau de l’analyse et les prises de décisions. Mais aussi parler des ressources humaines en santé, je viens de parler tout suite de la situation de la Guinée, l’inégalité dans le partage de ressources humaines, le nombre insuffisance de ressources humaines. Je crois que cette rencontre va aider à formuler les recommandations qui pourront orienter la prise de décisions des différents gouvernement de la CEDEAO>, a indiqué le Chef de cabinet du ministère de la santé et de l’hygiène publique
F. Camara 620794714
