Après une rencontre avec la Commission de la CEDEAO à Abuja le 06 juin 2023, les membres de la délégation de la Convergence des acteurs sociopolitiques du cadre de dialogue inter guinéen étaient devant la presse ce lundi, 12 juin pour faire le compte rendu de leur séjour dans la Capitale Nigériane.
Dr Ibrahima Sory Diallo, Coordinateur de COPAD qui a eu l’honneur de diriger la mission a expliqué l’objectif de leur mission au siège de la CEDEAO.
« Notre mission a Abuja fait suite aux différentes rencontres qu’on a effectué au niveau des Ambassades au niveau de la Guinée. Du coup nous avons eu à faire des constats qu’il y avait une rupture entre la Commission de la CEDEAO et le comité national de suivi du chronogramme de la transition. L’interprétation est aujourd’hui partout et nous allons éclairer la lanterne du peuple de Guinée. Il y a eu des rencontres qui ont eu lieux auxquelles on n’a pas fait de commentaires mais notre arrivé à Abuja a fait beaucoup de grincements de dent. C’est aujourd’hui l’occasion de dire qu’on s’est levé de nous-mêmes avec nos moyens de bord. Nous sommes venus demandé à la représentation diplomatique de la CEDEAO en Guinée pour un rendez-vous auprès de la Commission de la CEDEAO. On a obtenu cela, tellement que le président de la Commission de la CEDEAO avait de l’importance de nous recevoir il a demandé de l’ambassadeur de la Guinée à Abuja s’il peut nous recevoir le 05 juin », souligne t-il.
Le président du parti ADC-BOC a rappelé qu’au cours de la rencontre avec le président de la Commission de la CEDEAO, les échanges porté sur l’absence de l’institution dans le comité national de suivi du chronogramme de la transition et le dialogue inter guinéen.
« On est venu dire a monsieur le président de la Commission de la CEDEAO que les représentations sociopolitiques que nous sommes sont venus les rencontrer suite a un constat de l’absence de la Commission qui représente la CEDEAO au niveau de la Comité national de suivi du chronogramme de la transition. Chose que nous avons vraiment déploré et que ça pose des inquiétudes parce qu’on ne peut pas continuer à exécuter les différents points du chronogramme de la transition sans la CEDEAO. Il nous a dit clairement que lorsqu’ils ont suivi le décret mettant en place ce comité de suivi d’une façon unilatérale, c’est la raison qui les ont poussé de suspendre leur participation et ils pris des sanctions contre la Guinée. Et aujourd’hui suite a notre présence,nous avons obtenu de la CEDEAO garantir du président de la Commission que dans une semaine, ils vont dépêcher le médiateur et la représentation de la CEDEAO auprès du Comité de suivi. Nous avons également échangé avec le président de la Commission de la CEDEAO sur le cadre du dialogue. Nous lui avons qu’il y a 20 coalitions sur 23 qui ont participé et certains pour des questions de préalable n’ont pas pu participer. Ils n’ont pas accepté de s’associer. Et au-delà, nous invitons la CEDEAO à prendre des mesures possibles pour faire des rapprochements pour que ces gens puissent reconsidérer leur position et de rejoindre le cadre de dialogue déjà en cours. Nous avons rappelé que les Oulémas, le président de la transition lui-même s’est impliqué pour que ces gens-là rejoignent le cadre de dialogue malheureusement d’aucun estime que tant que les préalables ne sont pas réglé ils ne peuvent pas venir autour de la table », a-t-il déclaré.
Facinet Camara.