Dans une vidéo publiée ce vendredi, 22 mai 2020 sur son compte tweeter, le Président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, (UFR) a dénoncé la gestion du pays par le président Alpha Condé. Il a également annoncé la reprise des manifestions de rue. Pour l’ancien Haut représentant du Président de la République, les revendications du Front National Pour la Défense de la Démocratie (FNDC), dont il est membre, seront les mêmes « de ne pas reconnaître les résultats issus des élections du 22 mars, et les institutions qui émanent ».
« Nous avons décidé seulement de mettre une pose sur les manifestations. Nos revendications restent les mêmes, nous ne reconnaissons pas les résultats qui ont été issus de cette mascarade du 22 mars, non seulement nous les reconnaissons pas, mais nous ne reconnaissons pas les institutions qui émanent. Le moment venu, les guinéens se retrouveront pour trouver des solutions idoines, et la solution idoine ce qu’il faut renoncer à ce référendum, faire en sorte que le fichier soit assaini et faire en sorte que les guinéens reprennent les élections dans les conditions normales d’un pays vers l’évolution de la démocratie. Vous voyez les difficultés qu’il y a ici aujourd’hui, nous sommes un pays qui a perdu pieds. Quand vous voyez les aides qui ont été donnés au pays qui sont autour de nous, vous comprendrez exactement ce que la communauté internationale pense de nous ».
Pour cet ancien premier ministre, il y a des problèmes dans le pays auxquels le gouvernement devrait s’occuper, au lieu de faire emprisonner les membres du FNDC.
« Il y a trop de chose que nous devons dénoncer, les jeunes gens sont arrêtés, nous avons pratiquement 287 prisonniers du FNDC dans les différentes prisons à travers la Guinée. On a autre chose à faire, malheureusement le pouvoir n’attend rien, ne vois rien et n’a qu’une seule chose en vue, c’est le 3e mandat d’Alpha Condé. Nous sommes mobilisés, nous faisons en sorte que la population puisse éviter cette maladie, cette pandémie mais nous serons là le moment venu pour revendiquer la totalité de nos droits ».
Aboubacar Soumah
