En effet, en 1990, nos Forces de défense et de Sécurité á travers le Général Lansana Conté ont voulu dans notre constitution un nombre limité á deux ou trois de partis politiques pour forcer les guinéens et guinéennes á s’intégrer politiquement et á ne pas se régrouper politiquement en communauté ethnique homogène.Malheureusement, les politiques avaient reussi á bloquer cette vision contextuelle et originale de la démocratie á la Guinéenne après l’echec du systeme de parti unique sous Sékou Touré .
Aujourd’hui encore, soit 32 ans après, le débat réfait surface au CNT et dans l’opinion après l’échec du multipartisme intégral qui a trouvé son declin le 5 Septembre 2021 avec Alpha Condé,le rescapé de la generation Bah Mamadou, Siradiou Diallo et Jean Marie Doré tous défenseurs du multipartisme intégral de la constitution de 1990.
La majorité des guinéens et surement des membre de nos Forces de Défense et de Sécurité trouvent nécessaire d’écrire une nouvelle constitution qui consacre la limitation du nombre de partis politiques et de mandats á la présidence de la République. Comme hier encore,les politiques aux intérêts personalisés se coalisent pour mettre la pression á l’international et en Guinée pour bloquer la rédaction de l’avant projet de Constitution avec une telle vision. Ils mettent la pression pour que le sujet quitte le CNT pour se discuter autour d’une table de dialogue avec des positions figées dans le seul but de tuer le projet de limitations du nombre de partis et perpetuer le multipartisme intégral avec son corollaire de partis « personne »,de partis « communautaire », de nomandisme politique, de corruption et fraude electorale et de marchandage politique.
Face á ce défi,chaque défenseur de la Transition actuel doit se mobiliser pour équilibrer le débat afin d’éviter la prise en otage de l’opinion pour ne point mettre en minorité les réformateurs du CNRD et les citoyens qui portent ce projet comme les politiques avaient fait au CTRN et son leader le général Lansana Conté lors de la redaction de la constitution de 1990.
Après les projets de Récuperation des biens de l’Etat, de la CRIEF, voici l’autre réforme devant laquelle nos Forces de Defense et de Sécurité ne doivent point réculer comme en 1990.Le communiqué du CNRD ne devrait point se transformer en récul car nous ne voulons pas seulement des élections mais une refondation de la Guinée pendant cette période exceptionnelle.
FNDT Mon Devoir, Ma Patrie.
Keamou Bogola HABA
Cordinateur National du FNDT