Dans la matinée de ce vendredi, 20 septembre 2019, le premier ministre a reçu les acteurs syndicaux dans le palais de la Colombe. Il s’agissait notamment de l’USTG dirigée par Abdoulaye Sow, de la CNTG et d’autres. Après un tête a tête avec Dr Ibrahima Kassory Fofana, les responsables de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG), ont tenu une conférence de presse pour revenir sur les points qu’ils ont débattus avec le premier ministre.
Selon son Secrétaire général, cette rencontre a été une occasion pour eux d’exposer les questions qui les préoccupent en tant que Centrale syndicale. Mais jamais il n’a été question de parler de la nouvelle constitution.
« Nous sommes une Centrale responsable, tout problème on analyse profondément avant de nous prononcer. Mais aujourd’hui, c’est vous qui parlez de la constitution, le courrier qui nous a été adressé ne parle pas de Constitution. Donc nous ne pouvons pas nous prononcer sur un sujet qui n’existe pas. Pour le moment, on n’a pas de sujet, dans le courrier du premier ministre qu’on a reçu il est dit de discuter sur des questions de préoccupations nationales. Dans ce courrier on ne parle pas de Constitution, donc un sujet pour nous qui n’existe pas il n’y a pas de débat mais nous sommes prêts à tout dialogue », précise Abdoulaye Sow.
Il ajoute » qu’ils sont favorables à un dialogue responsable parce qu’ils sont responsables et autonomes. Dans ce cas, ils feront valoir leurs arguments à tout moment, mais ils ne prouvent pas discuter de néant ».
Le Secrétaire général de l’USTG a rappelé que contrairement autres, ils ont accouché leurs préoccupations sur un papier dont le contenu a été livré au premier ministre.
« Nous avons des préoccupations en tant que Centrale syndicale. Depuis que nous sommes élus en novembre 2018, nous avons des bâtons dans les roux parce que les menteurs fusent de partout pour dire que nous sommes contre le gouvernement, nous n’aimons pas le gouvernement ce qui est archi faux et sans fondement. Nous sommes des guinéens, nous aimons notre pays, nous voulons que notre pays aille de l’avant. Nous agissons conformément à notre éthique, à notre philosophie.C’est-à-dire, la défense du travail et des travailleurs, c’est ça notre rôle », explique
Abdoulaye Sow tout en ajoutant à cela, les difficultés que sa structure rencontre pour la mise en place de la délégation syndicale de l’USTG au port autonome de Conakry, leur agression le 1er mai 2019 au palais du peuple, l’agression et l’emprisonnement à Mamou des syndicalistes de l’USTG.
Abdoulaye Sow pense que cette invitation qui leur a été adressée par le premier ministre prouve qu’il y a une seule USTG, celle dont il est le secrétaire général.
« Concernant l’USTG, ceux qui se disent aujourd’hui USTG est-ce qu’ils ont été invités? Ils étaient dans la salle avec la CNTG qui les couvrent. Ils n’ont aucune fédération, qu’ils vous disent qu’elles sont leurs fédérations, ils n’ont rien. Et la justice a déjà dit le droit, ils n’ont pas qualité à porter plainte contre nous, à partir de là, leur existence est compromis. Mais dans notre pays comme les gens acceptent la pagaille, ils portent encore notre logo, c’est inacceptable. Mais comme nous sommes dans l’esprit des travailleurs de Guinée, la vérité sortira au grand jour », a t-il déclaré
Facinet Camara 655765079