Dans la journée du jeudi, 12 septembre dernier, un affrontement s’est éclaté entre les deux faction de l’USTG à Mamou. Dans une déclaration ce vendredi, 13 septembre 2019 à son siège national à Kaloum, le bureau exécutif national de l’Union syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG), a accusé l’autre branche en complicité avec les autorités préfectorales de Mamou d’avoir vandalisé son siège.
« Le bureau exécutif national de l’USTG informe l’opinion nationale et internationale de l’attaque de son siège à Mamou, sis à la gare routière de la conserverie par un groupe de bandits, de loubards, de dissidents de l’USTG appuyés par les autorités préfectorales notamment le préfet, le secrétaire général de l’administration, commandant Traoré de la CMIS le tout sur encadrement d’une important troupe d’agent de la Gendarmerie et de la Police », accuse Aboubacar Soumah, 1er Secretaire général adjoint de l’USTG.
Il indique qu’au cours de cette agression, le siège de l’USTG a été vandalisé, les responsables syndicaux bastionnés arrêtés et conduit dans les locaux de la Gendarmerie pour audition.
A ce jour, leurs Camarades sont en train de croupir dans la prison civile de Mamou. Chose que responsables syndicaux de l’USTG condamnent et exigent leur libération, faute de quoi, ils menacent de déclencher à partir du lundi, une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national.
« le bureau exécutif national de l’USTG condamne avec la dernière énergie cet acte ignoble et barbare qui démontre une fois de plus l’ingérence du pouvoir exécutif dans les affaires syndicales. Il exige la libération immédiate des camarades syndicalistes et la restitution de son siège, faute de quoi, le bureau exécutif national de l’USTG s’engage à déclencher à partir de la semaine prochaine une grève générale et illimitée sur tout le territoire national si nos Camarades ne sont pas libérés », menace l’USTG par la voix d’Aboubacar Soumah.
Pour cela,le bureau exécutif national de l’USTG lance un appel à toutes les fédérations affiliées à elle, la FESABAG, la FESATEL, les transports, les Mines et Carrières, la SEG, le SLECG à se tenir prêt pour que la semaine prochaine à partir du lundi si toute fois nos Camarades ne sont pas libérer, d’aller à une grève générale, a t-il lancé
Aboubacar Soumah et ses collègues justifient cette décision par la violation de leurs droits syndicaux, de l’ingérence notoire de l’exécutif dans les affaires syndicales et de l’attaque répétée de leurs sièges par un groupe de loubards, de dissidents de l’USTG.
« D’abord par l’attaque du siège du SLECG à Donna, par notre agression du 1er mai 2019 au palais et hier l’attaque de notre siège à Mamou. Puisque nous savons que c’est une récurrence qui est aujourd’hui occasionné et soutenu par le pouvoir en place qui, aujourd’hui malgré notre position de neutralité et notre respect face aux relations de notre structure vis à vis du gouvernement, nous avons toujours été brimé dans nos droits », souligne Aboubacar Soumah, 1er Secrétaire général adjoint de l’USTG version Conakry.
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