Le double scrutin du 22 mars dernier a été émaillé de violences avec la destruction des matériels électoraux, des édifices publics, des personnes tuées et des blessés. Les mêmes violences ont continué après les élections.
Une situation qui inquiète la présidente de l’ONG union des grands amis pour la non violences et le développement en Afrique, UGAVA.
A travers sa présidente Lamarana Barry, l » ONG interpelle les acteurs politiques guinéens de privilégier le dialogue afin de mettre fin aux tueries des paisibles citoyens.
« L’ONG UGAVA demandes aux hommes politiques Guinéens d’arrêter les tueries et les violences exercées sur les paisibles citoyens, la destruction des édifices publics et privés, les religions sont menacées avec les lieux de culte saccagés, les communautés ethniques se devises. Vous faites appel aux enfants de sortir dans les rues pour se faire tuer, alors vous-même vous ne sortez pas, vos enfants sont dans toutes les conditions, mais vous ne pensez jamais à encadrer les enfants des autres. Vos militant(es) sont couchés par manque de moyen d’autres font des S.O.S. certains sont paralysés aucun politicien ne s’inquiète pour les aider », dit-elle.
Et ce n’est pas tout, madame Lamarana Barry dénonce aussi le comportement des Forces de l’ordre pendant les périodes de crise dans le pays.
« Les forces de l’ordre sont devenues des business mânes, ils s’enrichissent sur le dos des pauvres citoyens, et chaque arrestation, ils demandent 5.000.000 fg ou 2.500.000 fg pour les enfants qui ont été injustement arrêtés, où va la Guinée. Combien de familles respectueuses, les grands érudits sont attaqués, humiliés, ils n’ont rien avoir avec la politique. C’est à cause de vous que le tissu social est gâté en Guinée », déploré-t-elle.
Pour finir, la patronne de L’ONG UGAVA s’est aussi adressée au Président de la république Alpha Condé:
« La peur, le sentiment amical et apparentée ne peuvent pas diriger un pays, le pouvoir n’est pas synonyme de l’amitié, ni ethnique, la loi reste à la loi, tout ce qui se passe en Guinée, vous êtes le seul responsable parce que vous êtes le père de la nation. Appelez votre peuple au calme dans la paix, renforcer l’unité nationale et la quiétude sociale, qui sont les indispensables pour un développement durable. Vous êtes orphelin, abandonné par votre entourage. Regardez bien ce qui ce passe dans notre pays, cela ne vous donne pas une leçon de réfléchir et faire la différence entre ami et ennemi. M. le président, acceptez d’écouter les conseils, l’âge que vous avez aujourd’hui, vous êtes appelé à être conseillé. C’est difficile de voir ton voisin qui pleure la mort d’une personne ou qui a perdu ses biens, c’est vraiment triste de voir le malheur dans une famille, le problème du cousin de ton voisin, c’est ton problème, ça peut arriver à chacun(e) d’un moment à l’autre. Cellou Dalein Diallo tout son souci, est de voir la Guinée brûler, il n’a jamais pensé à arranger. L’ancien président capitaine Moussa Dadis Camara a été victime de la même manière, votre pouvoir est en train de se dégrader. M. le président, certains sont surpris de vous voir jusqu’à présent vous êtes à la tête de la Guinée. Cherchez à mettre fin aux violences que traverse le pays actuellement. Qu’Allah sauve la Guinée », conclu-t-elle.
Mohamed KABA
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