Le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation a organisé du 18 au 20 juillet 2024, une session de présentation du rapport provisoire à Conakry. Cette rencontre a été occasion pour les responsables dudit département de partager le contenu du rapport provisoire avec les partis politiques, les institutions républicaines, des diplomates, des organisations de la société civile et des médias. A l’issue de ces travaux, Directrice des affaires politiques et l’administration électorales est revenu sur le bien fondé de la démarche.
Zenab Camara a tenu à préciser qu’après ces échanges, les partis politiques qui ne sont pas en règle ont un délai de 3 mois pour régulariser leur situation avant l’élaboration du rapport final.
« On va aller vers le rapport définitif et ça va nous permettre de notifier aux partis politiques. On va leur donner 90 jours pour se mettre en règle pour ceux qui ne sont pas en rêve. Pour ceux qui sont en règle ils auront des satisfécits pour reconnaître qu’ils sont en règle et qu’ils répondent au critères. Et pendant 90 jours, on reviendra voir, vérifier encore si la demande qui a été faite d’être régularisé s’ils se sont mis en règle ensuite, vous allez voir. Donc c’est un processus qui va continuer encore pour plusieurs mois parce que 90 jours ça fait trois mois, deux semaines déjà pour répondre et nous on aura deux semaines également pour consolider, passer maintenant à la publication du rapport définitif. Mais il y a tout un procès derrière, ce n’est pas seulement de répondre, c’est un travail qui va être fait par le Ministère en charge le secrétariat général du gouvernement pour l’authentification des agréments et ils feront leur travail aussi. On ne peut pas définir leur délai ici et à la Cour des comptes qui va rentrer en jeu pour vérifier le financement reçu de l’extérieur. Vous pouvez vérifier les financements publics que les gens ont reçu et savoir qu’elle a été leur l’utilisation. Donc tout cela doit nous amener à finaliser ce travail dans 4, 5 ou 6 mois maximum. Il y a d’autres qui ne dépendent pas de nous qui défendent d’autres institutions et nous allons travailler ensemble », a-t-elle indiqué.
La Directrice des affaires politiques et l’administration électorales a tenu à rassurer les guinéens que le processus d’évaluation des partis politiques n’est pas une chasse aux sorcières.
« Nous voulons que les guinéens comprennent que ce n’est pas une chasse aux sorcières, que c’est un travail républicain qui aurait dû exister depuis 30 ans mais qui n’a pas existé. Et dans le cadre de la refondation, de la rectification institutionnelle nous lançons ces évaluations et ça va être notre mode de contrôle et de gouvernance des partis politiques », a-t-elle lancé.
Ange Gabriel Haba, secrétaire exécutif du CNOSCG a apprécié les démarches du Ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation. Pour lui, cette opération permet aux partis politiques de se mettre en règle vis à vis de la loi.
« D’abord, nous nous sommes satisfaits de la démarche. l’ont fait de contributions en terme de composition et nous apprécions à sa juste valeur la démarche parce que les partis politiques sont ces entités là qui vont competir pour désigner ou pour élire les dirigeants de notre pays. Et nous voulons que nous dirigeants soient des dirigeants vertueux, c’est pourquoi j’apprécie là de cette démarche. La deuxième chose, c’est une démarche qui contribue à amener les entités politiques au respect des valeurs et des principes qui gouvernent notre pays parce que les critères d’évaluation sont des critères qui amènent les parties à éviter la création d’un parti à base communautaire, communautariste. La création des partis à base ethniques qui évite le répliques identitaire en matière de création de bateaux. C’est une démarche qui contribue à créer de l’émulation au sein des partis politiques », a indiqué le secrétaire exécutif du CNOSCG.
Facinet Camara.
