Depuis 2013, un bras de fer oppose le PDG de la société Hamana à deux sociétés de Manutentions SAFRICOM et TRANSCO autour d’une cargaison de 27 000 tonnes de riz appartenant à une opératrice Togolaise et la société Hamana.
Selon Mohamed Kourouma, PDG de la société Hamana, tout est parti d’une commande ferme de riz de 18.500 tonnes en Inde, le fournisseur a fait embarquer sur le même navire de riz d’une opératrice Togolaise et d’un autre opérateur Léonais. Habituellement, la traversée Inde-Guinee, un navire met un (1) mois 10 jours, mais paradoxalement ce navire a mis huit (8) mois en mer dû au mauvais état du Bateau. Au lieu qu’il aille au Togo comme initialement prévu pour décharger la marchandise, il s’est directement rendu en Sierra Léone brûlant ainsi la première étape.
« Lors du déchargement du riz, il a été constaté que toutes les quantités se trouvant au-dessus des cales n’ont subit aucun dommage, par contre toutes celles se trouvant en bas de celles-ci étaient entièrement pourris, donc impropre à la consommation. C’est ainsi que la commerçante de la Sierra Léone a saisi le bateau à travers son avocat contenant bien sûr les commandes du Togo et celles de Hamana. Informé de cette situation, le PDG de la société Hamana s’est rendu au ministère des affaires étrangères où il a expliqué le problème au ministre d’alors Lounceny Fall. Après plusieurs démarches, ils ont obtenus la libération du navire, le fournisseur prenant conscience sans nul doute de l’État de son bateau a jugé nécessaire de venir décharger la marchandise en guinée en soutenant qu’il lui serait impossible de faire l’étape de Togo« , a t-il rappelé.
Mohamed Kourouma explique que la propriétaire de la marchandise du Togo, TRANSCO le transitaire et Hamana représenté par son PDG ont fait une concertation à l’issue de laquelle, il y a eu un accord qui autorisait Hamana à vendre la marchandise de la Togolaise et lui verser la somme correspondante.
« C’est ainsi à Conakry, on a approché la société TRANSCO pour prestation des opérations de manutention, de consignation, de l’accostage et le transport de la marchandise dans les magasins à Madina moyennant une facture qui s’élève à 3.248.472.000GNF pour une quantité de 27.000 tonnes qui lui a été entièrement payée. Tous les frais liés aux droits et taxes douanières ont été réglés. Au cours du déchargement de la marchandise, nous avons constaté les problèmes que ceux de la Sierra Léone, Conscient de l’état mal sain de la marchandise, Hamana a dressé une correspondance à TRANSCO en vue de surseoir à toute opération de déchargement. On a invité la Togolaise et le fournisseur Indien, après le constat de la cargaison, Hamana a décidé d’annuler l’accord, a retourné tous les BL au propriétaire et la facture d’achat qui a été établie à cet effet a fait l’objet d’annulation. La responsabilité de Hamana a été entièrement dégagée », a t-il précisé avant d’ajouter que la Togolaise à travers son avocat a pratiqué une saisie conservatoire sur bateau et Hamana également a fait la même chose parce que di-il la marchandise leurs appartenaient tous, la Dame Togolaise avait 8500 tonnes de riz et Hamana 18.500 tonnes soit un total de 27 000 tonnes.
« TRANSCO étant le seul responsable du bateau, joue le rôle d’interface entre l’armateur, le commerçant et le port a fait appelle a SAFRICOM. Alseny Barry PDG de SAFRICOM nous a assigné en justice, le juge dans son arrêt s’est prononcé comme suit: Hamana a commandé 27 tonnes de riz, il doit avoir ses 27 tonnes, SAFRICOM a 5000 tonnes, il doit en avoir, soit un total de 32 tonnes contre 27 tonnes pour toute la cargaison. Le bon étant déchargé, la marchandise a été réparti entre SAFRICOM qui a pris 5000 tonnes et TRANSCO a enlevé 4.735 tonnes, soit un total de 9.735 tonnes qui s’évalue à un montant de 5.354.250 dollars US soit 51.400.000.000 GNF. A notre grande surprise, TRANSCO a relâché le bateau sans notre accord. Nous avions donc perdu la Togolaise et Hamana a décidé de porter plainte contre TRANSCO », ajoute Mohamed Kourouma PDG de Hamana.
« Ne voulant pas payer mon argent, TRANSCO est allé au Togo pour demander à la propriétaire de marchandise de saisir son président lui disant qu’un opérateur économique guinéen lui doit 4.000.000 de dollars soit 38 milliards GNF, valeur de la marchandise, ce dernier dépêcha une délégation auprès de son homologue guinéen pour réclamer cette somme. Le dossier a été transmis au ministère du commerce et celui de l’industrie à l’époque occupés respectivement par Marc Yombouno et Boubacar Barry », souligne le PDG de Hamana.
Il indique ensuite qu’il y a eu une réunion au ministère du commerce entre ces deux ministres, TRANSCO le manutentionnaire et lui. Au cours des débats, la Togolaise a présenté le document de saisi conservatoire du bateau et la convention d’achat sans pouvoir démontrer que Hamana lui doit de l’argent. « Nous avons affirmé plus haut que Hamana ne doit rien à la Togolaise. Marc Yombouno ministre du commerce d’alors sans aucune autre forme du procès a rendu compte au président de la république que Hamana a reconnu la dette », accuse Mohamed Kourouma PDG de Hamana.
Facinet Camara 655765079
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