Sur la velléité d’une nouvelle Constitution qui fait rage dans la cité, le Président de l’UFDG renouveau s’est montré craintif de revivre les conséquences du koudeisme du feu général Conté.
« Vous savez lorsqu’on a un passé douloureux, il faut s’en aspirer parce que c’est ça qui apporte l’expérience. L’expérience que nous avons eu de la vie politique de la Guinée, c’est que le prétexte de la modification de la constitution et du référendum de 2001 a amené le pays dans le désastre général. Et aujourd’hui, la question qui est posé dans un contexte où il n’y a pas visibilité claire, il faut s’abstenir d’aller dans une direction qui peut remettre en cause la stabilité de notre pays », s’inquiète Bah Oury.
Il ajoute : « cette affaire n’a pas d’orientation, dire que c’est la mouvance ou l’Opposition, c’est une question citoyenne, voulons-nous que notre pays soit dans la stabilité ou bien voulons-nous à chaque fois dès qu’on fait un pas en avant, on fait deux pas en arrière? C’est la question qui est posé à la Guinée », s’interroge-t-il avant de dire que l’expérience qu’on a connu dans les dernières décennies par le fait du Koudeisme, on devait s’abstenir à aller dans une direction qui peut faire ressurgir le Diable qui est seulement endormi.
Pour lui, Changer des lois comme quoi, elles ne sont pas adaptées, ce serait en fait une inflation de texte qui ne résoudre pas le problème.
C’est pourquoi il dit avoir espoir que le président de la république partira dans le sens du respect de la constitution telle qu’elle est actuellement et qu’il soit le premier des Chefs d’État Guinéens à avoir assumé et organisé une alternance démocratique paisible.
Facinet Camara
