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Affrontement de N’Zérékoré : Mohamed Kaba du «PADES» accuse les autorités de la localité d’être responsables

Dans la journée du jeudi 13 juin dernier, le Front National pour la défense de la constitution FNDC l’antenne de Nzérékoré a organisé une marche de protestation contre une nouvelle constitution qui a pris une autre tournure. Un affrontement s’est éclaté  entre les membres de cette structure et les pros de la nouvelle constitution dans cette ville. Bilan 1 mort, plusieurs blessés et des dégâts matériels importants. Une situation que le Coordinateur national du PADES chargé des affaires administratives a dénoncée et a pointée son doigt accusateur aux responsables locaux.

Mohamed Kaba estime que le préfet, Gouverneur et maire de la commune urbaine de N’Zérékoré sont à la base des violences survenues dans cette localité.

« Il  y a des événements qui se passent aujourd’hui qui sont de nature à mettre en cause l’unité nationale, qui vont contre la démocratie et les droits humains que nous avons dénoncé. Les violences de N’Zérékoré ont été exacerbés par les propos du Ministre Bantama Sow, du député Amadou Damara Camara et l’intervention du préfet de N’Zérékoré qui ne sont pas allé dans le sens de l’apaisement. Ce sont des actions que nous avons flétri. Nous pensons qu’il faut laisser la libre expression à tous les citoyens quelque soit leur bord parce que c’est un droit constitutionnel. Nous avons cité l’article 21 de la constitution. Nous pensons que ce qui s’est passe est extrêmement grave », dénonce-t-il.

Pour ce responsable du PADES, Aujourd’hui la situation devient de plus en plus inquiétante, lorsqu’on demande un débat, il comprendre que le débat est forcément contradictoire.

« Un débat, vous émettez des avis différents, mais qu’est-ce qu’on remarque sur le terrain, malheureusement on permet à un camp de donner son point de vue, de faire des manifestations et on empêche les autres de faire toute activité, ce qui n’est pas vraiment un fondement du véritable débat. Le Chef de l’État l’a dit, il faut laisser les gens s’exprimer, ceux qui sont pour et contre, permet aux gens et aux autres d’exprimer leur position », souligne Mohamed Kaba.

Au lendemain de ces événements douloureux, la Police nationale par la voix de son porte-parole a promis l’ouverture des enquêtes pour arrêter les auteurs de la violence. Le Coordinateur national chargé des affaires administratives du PADES veut que pour une fois ces enquêtes aboutissent et que les coupables soient punis à la hauteur de leurs forfaitures.

Facinet Camara 

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