Apres un mois d’arrêt dû à la grève du SLECG, les cours ont repris ce jeudi dans plusieurs établissements scolaires de la capitale. C’est le cas à l’école primaire d’Enta-Nord où votre quotidien fatala-infos.net a fait un tour. En ce premier jour de réouverture des classes l’affluence n’a pas de taille.
Comme toutes les écoles du pays cette autre a connu un grand retard dans l’exécution de son programme scolaire. Se prononçant sur le vide causé par la grève qui affectait l’éducation du pays, le Directeur général de l’établissement rassure qu’il sera comblé. Falco Keita met en évidence le mécanisme envisagé à cet effet: << Ma strategie de boucler les programmes se situe à deux niveaux. D’abord je vais supprimer certaines matières comme le dessin et la récitation en les remplacant par des matières de grande importance. Au second plan, faire tout possible de mettre les enseignants en confiance afin de finir au plus vite que possible.>>
Autre point abordé avec ce dernier c’est la faible venue des élèves. Pour Falco Keita, c’est un aspect qui ne le surprend guère: << Vous savez chez nous en Guinée nous sommes habitués d’entamer les cours Lundi. Il est difficile que les élèves reprennent en milieu de semaine et ils viennent en dent de scie. Quand même j’en suis convaincu qu’ici à Enta-nord les élèves vont reprendre comme d’habitude.>>
Pour ce qui est de l’accord conclu entre le SLECG et l’État mardi dernier, le premier responsable de l’école primaire d’Enta-Nord s’en est rejouit: << Il est difficile de s’enrichir dans ce métier d’enseignant en Guinée. Donc je salut cet accord entre les deux partis qui sera plus bénéfique pour la nouvelle generation.>>
A signaler que dans la commune de Ratoma nombreuses sont des écoles qui tiennent toujours les portes closes. En cause, la persistance des manifestations de rue.
Mohamed Diakite
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