Depuis le 12 janvier dernier une grève illimitée affecte le système éducatif guinéen. En ce jeudi encore, le secrétaire général du SLECG s’est montré catégorique dans sa détermination de maintenir le mot d’ordre jusqu’à la satisfaction des revendications exprimées.
Invité dans l’émission « les grandes gueules » de la radio Espace FM, Aboubacar Soumah a de nouveau répété qu’il n’est pas question de suspendre la grève avant d’obtenir gain de cause: << je regrette de la situation que cela a pris aujourd’hui. Mais je dis et redis, tant que nos points de revendications ne sont pas pris en comptent le mot reste maintenu. Même s’il faut une année blanche, nous enseignants ne baissons pas les bras.>>
Chez le secrétaire général du SLECG, la non ouverture de tout dialogue avec lui et son camps est la preuve que le Gouvernement refuse de désamorcer la crise. Comme pour se justifier, il a donné cet exemple: << Nous voyons des ministres rouler dans des véhicules d’une valeur de 500.000.000 de francs guinéen qui équivalent aux salaires des miliers d’enseignants. C’est vraiment décevant. Avec toutes ces situations comment voulez-vous que les enseignants vivent ?>>
De nombreux observateurs expliquent la persistance de cette grève par le refus de l’État à reconnaître la légitimité d’Aboubacar Soumah pourtant bien suivis par les enseignants et à dialoguer avec lui.
Mohamed Diakite
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