L’humanité a célébré ce 01 mai, 2019, la journée internationale du travail à travers le monde. En Guinée cette fête du travail a été célébré sous une haute tension. Le palais du peuple qui a servi de cadres à l’événement à connu beaucoup de soubresauts né de la division et de guerres d’egaux qui opposent les structures syndicales ces derniers temps en Guinée. Sur l’esplanade du palais du peuple de Conakry à la place de l’effervescence et de la joie, l’on a assisté à un véritable anti-fada entre l’USTG version Mamou et celle conduite par Abdoulaye Sow.
Tout est parti de l’arrivée au palais du camp d’Abdoulaye Sow. Ce dernier, accompagné par les membres du bureau exécutif dont Aboubacar Soumah du SLECG ont été surpris de se voir bloquer à la rentrée principale du palais du peuple par des jets de pierre. Les travailleurs acquisent pour la cause de l’USTG de Mamou dirigée par Abdoulaye Camara se sont farouchement opposé à la rentrée de l’autre Camp à l’esplanade du palais. Il y a eu un échange de jets de pierre entre les deux camps créant ainsi un véritable débandade. Selon nos informations, il y a eu plusieurs blessés dont un des responsables du Camp d’Abdoulaye Sow et un journaliste de la RTG. Conscient de l’ampleur de dégâts qui auraient dû être causé, Abdoulaye Sow et ses paires ont rebroussé chemin pour limiter les dégâts. Mais ce qui a marqué et surpris pas mal d’observateurs dans cet affrontement, c’est l’absence notoire des forces de sécurité. Au moment des échauffourées, il n’y avait aucun agent de sécurité sur place, quelques rares agents de sécurité qui y étaient au départ, ont d’un seul coup disparus. Le pire a été évité de justesse.
Facinet Camara
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