La ministre de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance était face à la presse ce lundi 27 mai 2019. L’occasion pour elle de présenter le bilan de son département. Les actions, les acquis, mais aussi les limites de la première et 2eme république étaient les points principaux discutés.
Au cours de cette 16ème rencontre gouvernementale, la ministre des actions sociale s’est donnée le temps de rappeler les actions menées par ses prédécesseurs. Pour elle, la 1ererépublique a lancé des bases de l’émancipation des femmes. Hadja Mariama Sylla affirme : « pendant la 1ere République, c’était le parti Etat et le PDG avait sa branche féminine qui était décentralisée au niveau de toutes les localités. Les femmes étaient un vecteur de mobilisation sociale et de politique. Les premiers CPF ont été crées et ça couvrait l’ensemble du territoire national avec le slogan le premier mari de la femme c’est son métier ».
Si le régime de Lansana Conté a permis l’ouverture économique, il avait tout de même des limites, dont l’inadéquation de la qualité des ressources humaines combinée au non-exercice du travail social. La ministre de l’action social Hadja Mariama Sylla pense qu’en terme de limites, « la cité de solidarité qui est un pensionnat mais ce pensionnat a quand-même eu des conséquences qu’on arrivait plus à maitriser. Les CPF sont devenus les centres d’appui à l’autopromotion de la femme bien que ça soit un outil de promotion, ça avait des limites. Le nombre d’infrastructure de ces centres d’appuis étaient très réduits ».
Selon la ministre des actions sociales, au cours de la 3ème république, le MASPFE a mené des réformes qui permettent désormais de mieux cibler et de prendre en charge durablement les groupes vulnérables jusqu’à leur autonomisation. Cependant, les défis restent à relever. « Nous ne pouvons rien réaliser sans ressources et en termes de budget, nous sommes en deçà de 1% du budget national. Nous n’avons pas de directeur nommé à l’image des autres secteurs, les locaux sont insuffisants et inadaptés. Depuis la 2eme république, le siège qu’on avait, ils ont donné ça à la cour suprême, nous n’avons plus de siège », s’est-elle indignée.
Au terme de sa présentation, la ministre affirme que la volonté politique qui a guidé les initiatives précédentes du Président doit être appréciée à sa juste valeur.
Soleil fm