Lambandji est l’un des quartiers de la commune de Ratoma. Là, le prix de l’attiéké local est à la hausse depuis quelques semaines. Il passe de 5000 à 7000 francs guinéens soit une augmentation de 2000 francs guinéens.
Presque toutes les vendeuses de l’atiéké laissent entendre la même justification sur la montée du prix. C’est la cherté du poisson et de la farine. Pour pourvoir continuer à tirer profit de leur petit commerce, elles ont dû augmenter 2000 FG sur le coût initial qui était à 5000 FG.
Une vendeuse d’atiéké accepte de s’expliquer mais hors micro et appareil photographique. Elle est rencontrée au carrefour « canadien » du qaurtier Lambandji.
« Tout est cher au marché. Rien ne s’obtient à bas prix. Même les petits poissons coûtent trop chers. Pourtant nous vendeuses de l’atiéké, il nous faut des gros poissons. C’est ce qui attire le plus la clientèle. Mais ça c’est excessiment cher. Donc nous aussi, on est obligé d’augmenter le prix du plat pour avoir un peu de gain », dit-elle.
Quant aux clients, ils perçoivent différemment cette hausse du prix de l’atiéké. Certains la trouvent normale mais d’autres la dénoncent. Visiblement, entre ces deux groupes, le premier semble être le plus nombreux. C’est ce qu’a dû constater fatala-infos.net en se basant sur les avis recueillis sur le sujet.
La montée du prix de l’atiéké déjà effective à Lambandji, risque de contaminer tous les autres quartiers de la capitale.
Oury Maci Bah