Après 20 jours d’intenses travaux, l’Institut National Indépendante des Droits de l’homme (INIDH), a clôturé sa troisième session de l’Assemblée plénière 2019 ce mercredi, 25 septembre 2019. La cérémonie de clôture s’est déroulée au palais du peuple en présence des membres de ladite l’institution et du ministre conseiller spécial du président de la république chargé des relations avec les institutions constitutionnelles.
Dans son intervention, le Secrétaire général de l’INIDH a indiqué qu’il y a eu deux grandes activités phares au cours de cette session, mais la plus importante, était l’organisation d’un atelier de formation des journalistes sur les droits de l’homme à kindia. Lancinet Magassouba a rappelé qu’à cette occasion, ils ont initié les journalistes aux notions de droit de l’homme pour qu’ils puissent être outillés et qu’ils sachent exactement qu’est-ce que les droits de l’homme, quels sont les mécanismes des Nations-Unies qui s’occupent des droits de l’homme et quelles sont les procédures à suivre.
Au terme de deux jours d’échange, les responsables de l’INIDH et les participants ont créé un réseau des journalistes pour les droits de l’homme.
« on a lancé les bases du réseau des journalistes pour les droits de l’homme parce qu’on sait rendu en compte que les questions des droits de l’homme n’étaient pas très bien perçues par les journalistes. C’est pourquoi nous avons essayer de combler le vide, désormais on travaille ensemble pour que les journalistes sachent quand ils sont en face des cas de violation des droits de l’homme, quelle est la responsabilité qui se dégage. Comment ils constatent les faits, comment ils peuvent communiquer sans créer des problèmes parce que en face de vous des situations, il faut essayer d’être responsable de traiter l’information et les images avec beaucoup de responsabilité », explique le Secrétaire général de l’INIDH.
Il a ajouté que leur volonté est que les journalistes en faisant leur travail posent moins de problèmes parce que l’objectif final, est qu’il y ait la paix dans le pays. Les journalistes ont été édifiés le comportement qu’ils doivent avoir face à des cas très critiques comme le cas des vindictes populaires par exemple.
Par ailleurs, les responsables de l’Institut National Indépendante des Droits de l’homme ont aussi penché sur la consultation en cours conduite par le premier ministre. Selon Lancinet Magassouba, les différentes commissions de l’INIDH ont travaillé pour préparer des éléments de réponse et des avis sur cette question. Cela pour harmoniser leur position avant de rencontrer le premier ministre pour donner la position de l’INIDH.
Facinet Camara 620794714