En marge de la validation de ses démembrements à travers tout le pays, le Conseil Suprême pour le Salut de la Basse-Guinée (COSSABAG) a organisé ce samedi 12 octobre 2024, un atelier d’évaluation pour la pré-validation de 45 bureaux du conseil dans les communes et quartiers de Conakry. Cette journée a été un moment d’échange et de partage d’expériences autour de leur objectif commun qui est l’union de la Basse Guinée. Dans sa prise de parole, Cheick Ahmed Tidiane Conté, vice-président de COSSABAG a rappelé que la mise en place de cette structure depuis le 26 mars 2020 témoigne de l’intérêt qu’ils portent à l’unification de la Basse-Guinée en fédérant toutes les organisations qui parlent au nom de la région.
<C’est un atelier d’évaluation et de préparation des activités de prevalidation de 45 bureaux au niveau de la Ville de Conakry. Vous savez depuis très longtemps nous avons mis à l’épreuve des points focaux au niveau de la Ville de Conakry. Donc a un moment donné il faut évaluer ce qu’ils ont eu à faire, s’il y a des insuffisances de renforcer afin que nous puissions atteindre l’objectif qui n’est rien d’autre l’union de la Basse Guinée. Ça, c’est extrêmement important, nous le tenons à plus d’un titre. C’est le lieu pour nous d’attirer l’attention des organisations qui sont membres de COSSABAG et celles qui ne sont pas membres, les autres structures de la Basse Guinée la porte est grandement ouverte pour qu’ensemble nous puissions enfin de créer une Basse Guinée solidaire unie et indivisible. C’est le lieu pour de remercier et de féliciter le président de COSSABAG et le président de la République pour le maintien de cette cohésion sociale. Puisque si menons des activités aujourd’hui sur le territoire guinéen c’est parce qu’il y a la paix. C’est pourquoi nous sommes réunis pour vulgariser cette paix>, souligne t-il
Le vice-président du COSSABAG a ensuite ajouté que cet atelier n’est que le début d’une série d’activités, telles que la tournée de pré-validation des bureaux dans les différentes communes et la validation au Palais du Peuple, prévue le 28 décembre 2024.
<Après la prevalidation de ces 45 bureaux dans les communes et dans les quartiers nous allons nous retrouver le 28 décembre au au Palais du peuple avec une forte mobilisation qui tourne autour de 4.200 personnes pour dire que la cohésion sociale l’unité la paix tant souhaiter au niveau de la Basse Guinée que le train est en marche réellement.À l’issue de cette validation, nous solliciterons le soutien des partenaires techniques et financiers pour sa mise en œuvre>, a indiqué Cheick Ahmed Tidiane Conté vice-président du COSSABAG
Prenant part à l’ouverture des travaux, président de la délégation spéciale de Gbessia, accompagné de son homologue de Matoto, M. Moussa Diallo, s’est réjoui de cette initiative du conseil suprême pour le salut de la Basse Guinée. Après avoir exprimé sa satisfaction, Mory Diakité a tenu à souligner que le COSSABAG est une organisation pour tous les guinéens.
<Je prends la parole au nom de toutes les autorités à tous les niveaux pour exprimer notre sentiment de satisfaction et de fierté d’avoir partagé cette ouverture officielle de l’atelier organisé par le COSSABAG, qui fait aujourd’hui la fierté de la Basse-Guinée. Mon homologue Diallo a déclaré haut et fort que la Basse-Côte est le poumon de notre pays, et qu’elle est essentielle pour l’équilibre national. Que ce soit la Haute-Guinée, la Moyenne-Guinée ou la Guinée Forestière, toutes ces régions sont représentées au sein de la Basse-Guinée. Le COSSABAG n’est pas une organisation uniquement des Soussous, des Peuls, des Malinkés ou des Forestiers, mais une organisation de tous les Guinéens. J’ai personnellement constaté cette diversité ethnique dans la salle>, a indiqué le président de la délégation spéciale de Gbessia avant d’inviter les membres de COSSABAG à prôner l’unité nationale, la cohésion sociale et la paix.
<À cette occasion, j’invite tous les membres du COSSABAG, sous la clairvoyance de leur responsable, à se donner la main et à prôner l’unité nationale, la cohésion sociale et la paix. Sans paix, il n’y a pas de développement. En cette période de transition, nous avons réellement besoin de cette paix pour garantir une transition paisible et apaisée>, a lancé Mory Diakité
Facinet Camara