La convention des acteurs non Etatiques de Guinée CANEG a rencontré les hommes de médias ce Vendredi 16 Février 2018 pour partager son constat, le diagnostic de ses observations sur le processus électoral et sur les conséquences des dysfonctionnements tant sur le plan politique et social de ses élections en République de Guinée. C’était au cours d’une conférence de presse organisée à la maison commune des journalistes située à Coléah. ‘’Problématique de la violence et de la non-violence en période électorale en République de Guinée’’ était au menu de cette rencontre.
Pour Dr Koureissy Condé président de la CANEG, ‘’ Le premier constat de la CANEG sur la situation actuelle de la Guinée est un constat de violence généralisée dans la mesure où aujourd’hui dans notre pays nous avons le record malheureux du nombre élevé de manifestations de violences et de personnes tuées suite à ses violences. Il est important que la société civile puisse proposer des pistes de solutions, s’associer à la famille des victimes et puisse interpeler et accompagner l’Etat dans la recherche de solution pacifique ‘’ informe Dr Koureissy Condé.
Il dira aussi ‘’ Le second constat porte sur le rôle des forces de l’ordre nous avons aboutis après analyse et plusieurs version à la conclusion selon la quelle, les méthodes d’interventions utilisées par les forces de l’ordre ou leur utilisation sur l’axe Bambeto – Cosa est caduc et à tout simplement échoué. Il est important que l’on s’en rende compte et l’on modifie le cours des choses, parce que il y a dix ans de cela que nous avons les mêmes réactions de cette partie de la ville de Conakry, les mêmes réactions des jeunes habitants de cette partie et les mêmes dispositions à répétition des forces de l’ordre’’ explique le président de la CANEG.
En terme de solution l’activiste engagé de la paix sociale a fait savoir que ‘’Nous avons dit qu’il faut une solution sociale, lorsqu’on parle des pertes en vies humaines c’est une situation de guerre civile des esprits des deux 2 côtés. Lorsqu’il y a des pick-up brulés et des agents blessés et des morts parmi les populations nous sommes en insécurité. Il faut absolument que le gouvernant de la République modifie se dispositif et qu’une initiative citoyenne d’entente puisse être engagé par la société civile ‘’ propose le président de la CANEG.
Pour l’ancien ministre de la République ‘’ il faut dépolitiser les ethnies, il faut libérer les ethnies, il faut développer le travail de conscience, s’appuyer sur les traditions et nos valeurs de convivialité, du vivre ensemble, d’acceptation mutuelle de tolérance pour construire notre société. Et la solution c’est la justice, une justice présente, efficace, partiale, une justice qui a de la compassion. Face à cette justice, il faut des citoyens qui comprennent que la justice est notre justice, il faut revenir à la confiance, restaurer la confiance entre les citoyens ; l’Etat et les citoyens et ce travail revient à l’Etat et à la société civile’’ martel Dr Koureissy Condé président de la CANEG.