Dans ces derniers temps, les journalistes de la presse privée font l’objet de chasse aux sorcières par les hauts cadres de l’administration guinéenne. Au cours de l’Assemblée hebdomadaire du parti PADES ce samedi, 24 août 2019, Mohamed Diakite, membre de la Coordination nationale du parti a fustige la volonté du pouvoir d’intimider et de bâillonner la presse privée.
« Les combattants de la démocratie, les journalistes qui sont sensé de nous informer sur la situation socio-politique de notre pays ont été tellement intimidés, maintenant ils sont pourchassés », a t-il déclaré.
Et pourtant, dit-il le président actuel avait pris beaucoup d’engagements pour les médias pendant qu’il était opposant, mais aujourd’hui, c’est tout à fait le contraire.
« Il faut rappeler les faits, nous avons les discours de 2000, de 2010, on nous faisait entendre, quand je serai au pouvoir, je serai le bâtonnier de la presse privée. Nous allons mettre en place une démocratie qui n’a jamais existé, je serai le Mandela de la Guinée, mais aujourd’hui quel est le sort des journalistes? Ils sont pourchassés, ils sont intimidés, ils sont condamnés par la forfaiture », souligne Mohamed Diakite.
Face à cet acharnement contre la presse et de multiples placements des journalistes sous le contrôle judiciaire le PADES apporte son soutien aux hommes de média qui sont dans les viseurs de la justice.
« Le parti PADES adresse tous ses soutiens aux journalistes qui sont intimidés et pourchassés, car ces journalistes méritent le respect, ils méritent d’être accompagnés parce que ces journalistes sont la voix des sans voix. Nous les souviendrons jusqu’à notre dernière souffle>, indique le numéro un du Mouvement Degagisme. Il a conclu ses propos en ces termes <Vive les journalistes, vive la presse privée en Guinée, à bas la dictature ».
Facinet Camara 655765079
