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La sagesse de Leibniz, pour apprendre de nos erreurs et sortir de nos fautes

Leibniz (1646-1716), génie allemand des mathématiques, fut également théologien, physicien, historien, juriste mais aussi philosophe. C’est cette dernière thématique qui m’intéresse ici.
La philosophie de Leibniz (un de mes savants préférés) défend l’idée que nous vivons dans un monde dont l’harmonie a été préétablie par Dieu. Il y est démontré que « rien n’est sans raison ». Autrement dit, pour Leibniz, comme Spinoza, tout n’est que cause et effet. Cela dit, le monde n’est pas le fait d’un hasard. Il est l’œuvre d’une Puissance divine qui a créé le « meilleur des mondes possibles ».
A partir de là, on n’a pas besoin de décaler l’esprit de Leibniz pour comprendre qu’il a voulu dire que le monde créé par Dieu est parfait. Puisqu’il en est ainsi, pourquoi le mal existe-t-il ?
Avec l’indulgence des philosophes et des théologiens, qu’il me soit permis de m’aventurer sur la philosophie de Leibniz qui a notamment analysé la question de l’existence du mal que l’on peut, ici, assimiler aux guerres, maladies, catastrophes naturelles, virus, injustice, mauvaise gouvernance,… bref, tout ce qui fait souffrir des personnes innocentes, qui n’ont pas mérité cette souffrance.
Leibniz essaie de comprendre comment ces éléments peuvent exister dans ce qu’il a appelé le meilleur des mondes possibles.
Primo, Leibniz s’appuie sur ce qu’il nomme la relativité du mal pour en déduire que nos maux alourdissent notre ressenti du mal à tel point que, dès qu’on en sort, cela produit sur nous une sorte de réveil, une sensibilité au bien et au bonheur. Leibniz nous invite ainsi à ouvrir les yeux sur le bien.
Secundo, le mal nous donne toujours une leçon qui nous permet de ne pas retomber dans l’erreur, donc dans la souffrance ou dans le malheur. D’ailleurs, comme le disait Nietzsche, tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. C’est une façon imagée et assez parlante de traduire ce que disait Leibniz à propos du mal qui, pour lui, nous aide à progresser : prendre conscience de l’existence du mal, nous enseigne à faire le bien.
C’est cela la fonction du mal pour Leibniz.
On en déduit qu’il est plus que temps de faire le bien en apprenant de nos erreurs, et en sortant de nos fautes. Persister dans nos erreurs, en refusant d’en tirer des leçons, c’est reproduire le mal. Dès lors, nous en sommes les seuls responsables. Dieu n’y est pour rien car, s’Il nous a créés faillibles et imparfaits, Il nous a en même temps offert la possibilité de nous remettre en cause pour évoluer et progresser. Si Dieu s’abstient de supprimer le mal, c’est donc pour nous pousser au bien. Ce qui suppose d’avoir conscience du mal qui est le produit de la reproduction de nos erreurs. C’est nous-mêmes qui créons le mal et nous pouvons décider de ne pas le faire.

Ibrahima Bah, Respect des deniers publics et du citoyen, rdpcguinee@gmail.com
Docteur en Sciences économiques, candidat à l’élection présidentielle 2024.

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