Depuis quelques, les autorités de la transition et la presse guinéenne sont en bras de fer. Les raisons sont : menaces de fermer ‘’tout medias qui incite à la violence et à la haine’’ y compris les restrictions d’accès à l’internet et le démantèlement des équipements du Groupe de presse AfricVision, au brouillage des ondes des radios FIM FM et Djoma FM.
Face à toutes ces menaces qui pèsent sur la liberté presse en Guinée, les associations des médias ont décidé d’observer une journée sans presse le mardi 23 mai, sur toute l’étendue du territoire national.
Dans la soirée de cette journée sans presse, la Haute autorité de la communication (HAC) a invité toutes les organisations professionnelles de presse et Syndicales pour discuter à ce propos.
Au cours de cet entretien, toutes les inquiétudes concernant la liberté de la presse ont été posées.
« Les échanges ont été directs et francs et les vérités ont été dites », a souligné le président de la HAC, Boubacar Yacine Diallo à la fin de la rencontre.
Pour le secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse en Guinée (SPPG) cette rencontre avec la HAC n’annulera rien dans les actions prévues pour lutter contre le musellement des médias et les violations de la liberté de la presse dans le pays.
Boubacar Yacine Diallo rassure que la Haute Autorité de la Communication, en tant qu’instance de régulation, se pose comme garante de la liberté d’expression dans le pays.
« Les échanges ont été directs et francs, c’est ce que nous apprécions, nous nous sommes dit les vérités, et les organisations ont porté à notre attention leurs préoccupations et nous avons promis de remonter ces préoccupations aux autorités de la transition afin que des solutions soient trouvées.
Déjà, hier nous voulions nous assurer de ce que les autorités de la transition pensaient de la liberté de la presse, comme vous l’avez remarqué, cet engagement du 5 septembre 2021 a été réaffirmé.
En même temps, les préoccupations de vivre ensemble et de la culture de l´unité nationale ont été également mentionnées. Maintenant, aujourd’hui, il fallait, pour nous, écouter les associations pour que nous puissions faire asseoir notre conviction sur leurs vraies préoccupations afin que nous puissions les porter à qui de droit. », s’est exprimé au micro de nos confrères www.loupeguinee.com .
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