Le Syndicat National de l’Education interpelle le gouvernement à faire face à la nouvelle crise dans le milieu scolaire et universitaire. Dans une déclaration ce mardi 9 avril à son siège à Matoto, le syndicat regrette un nouveau rebondissement dans le processus d’assainissement du fichier des fonctionnaires enseignants.
Le secteur éducatif guinéen a connu plusieurs crises l’année dernière. Ce qui explique en partie le taux d’échec élevé des candidats aux différents examens nationaux passés. Selon le secrétaire général de cette structure syndicale de l’éducation, il est désormais primordial de savoir raison garder pour sauver cette année. Michel Pépé Balamou regrette l’attitude des autorités en charge du système éducatif. « L’incapacité de tout un gouvernement à trouver des solutions définitives aux crises qui minent le secteur de l’éducation il y’a quatre ans. Le rôle nocif des businessmen des crises qui créent, entretiennent et offrent leur médiation au prix des sommes d’argent sonnantes et trébuchantes. Le dysfonctionnement dû à une sédentarisation de la situation des enseignants contractuels qui ont évité de justesse aux élèves de la République le syndrome d’une année blanche, alors que le Président de la République a instruit au ministre de l’éducation nationale de les réserver dans le personnel du corps enseignant. Le manque de loyauté chez certains administrateurs scolaire et publics », explique-t-il.
Pour lever toute équivoque relative au processus d’assainissement de ce fichier des fonctionnaires enseignants, le Syndicat National de l’Education propose aux autorités en charge du système éducatif : « l‘organisation d’un forum national inclusif sur le dialogue social ; la participation de toutes les structures syndicales dans le processus d’assainissement afin d’obtenir un résultat fiable et consensuel, la régularisation de la situation des enseignants contractuels dans un bref délai, l‘envoi des agents recenseurs indépendants dans les 30 centres de recherche et les 17 instituts et universités tel que recommandé par le syndicat du supérieur SNAESURS, structures syndicale à laquelle le SNE reste solidaire ».
Le SNE demande à tous de jouer sa partition pour sauver l’école guinéenne.
Soleil fm