La commission Éthique de la Fédération Guinéenne de Football a retenu ce vendredi 19 juillet le »délit de corruption » contre l’entraineur limogé du Syli national, Paul Put. Les sanctions contre le technicien belge, qui n’a pas répondu à la convocation à se présenter devant la commission, seront fixées mardi prochain.
«Nous espérons qu’il sera présent. De toutes les façons, une autre correspondance va lui être adressée avant la prononciation de la sentence le mardi (23 juillet) », a indiqué Amadou Tham Camara, président de la commission Éthique de la fédération guinéenne de football, rappelant que pour la réunion d’aujourd’hui, une correspondance a été adressée à Paul Put par voie d’huissier. Sauf que l’entraineur incriminé n’a donné aucune raison sur son absence.
Le président de la Commission Ethique a indiqué que le »délit de corruption » constitue une violation de l’article 21 du code d’éthique de la Fédération Guinéenne de Football. Les organes juridictionnels de la Fédération pourront s’occuper du dossier. Un recours devant le Tribunal arbitral du sport est possible en cas d’insatisfaction d’une des parties.
Par ailleurs, la commission Éthique a ouvert une enquête contre Amadou Diaby, le premier vice-président de la Fédération Guinéenne de Football soupçonné d’être ce membre de la Fédération qui percevait sous forme de rétrocommissio, les 10% qu’il prélevait sur les primes des joueurs du Syli.
En attendant la décision de la commission, il faut signaler que la sanction du délit de « corruption » est souvent sanctionné par une interdiction temporaire ou à vie d’exercer toute activité liée au football.
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